Kreston BSG organise un webinaire sur l’expansion du marché américain pour les entrepreneurs latinos
August 30, 2023
Kreston BSG organise un webinaire sur l’expansion du marché américain pour les entrepreneurs latinos avec comme invitée Veronica Quintana, responsable de la pratique des entreprises détenues par des Latino-Américains chez CBIZ MHM. Le webinaire aura lieu le 7 septembre 2023 à 16h30 (heure centrale du Mexique) et se déroulera en espagnol.
L’activité latino-américaine sur le marché américain
Les Latinos possèdent près de 5 millions d’entreprises aux États-Unis et représentent un chiffre d’affaires de plus de 800 milliards de dollars. Si vous avez déjà songé à faire franchir les frontières à votre entreprise et à pénétrer le marché lucratif des États-Unis, c’est l’occasion rêvée. Kreston BSG est ravi de s’associer à CBIZ aux Etats-Unis pour un webinaire destiné à guider les entrepreneurs dans les implications fiscales et juridiques de la création ou du développement d’une entreprise en Amérique du Nord.
Détails de l’événement :
Date: 7 septembre
Heure: 16h30 (heure centrale du Mexique)
Langue: Espagnol
Public: Ouvert au grand public, aux clients et aux collaborateurs de Kreston Global et de CBIZ.
Inscription: Cliquez ici pour vous inscrire (C’est GRATUIT !)
Rencontrer les experts
Veronica Quintana
Responsable de la pratique des entreprises détenues par des Latino-américains chez CBIZ & MHM, Veronica Quintana apporte une grande richesse de connaissances et d’expérience dans la navigation sur le marché américain.
Comprendre le système fiscal américain : Naviguer dans le paysage fiscal complexe des États-Unis
Exigences légales: Quelles sont les choses à faire et à ne pas faire lors de l’expansion ou de la création d’une entreprise aux États-Unis ?
Considérations culturelles: Découvrez les nuances liées à la conduite des affaires sur un marché diversifié.
Pourquoi participer ?
Informatif: La couverture complète des aspects fiscaux et juridiques vous fournira les bons outils pour créer votre entreprise avec succès aux États-Unis.
Réseautage: Possibilité d’interagir avec des experts et des entrepreneurs partageant les mêmes idées.
Gratuité: Des connaissances, des idées et toute une série d’avantages pour les entreprises, le tout sans frais pour vous.
Actualités
David Whitmer
National Transfer Pricing Leader at CBIZ and Kreston Global Transfer Pricing Chair (Leader national en matière de prix de transfert chez CBIZ et président de Kreston Global Transfer Pricing)
David dirige la pratique des prix de transfert chez CBIZ et offre des conseils en matière de prix de transfert et d’évaluation fiscale, avec plus de 17 ans d’expérience dans le domaine, principalement au sein de cabinets comptables internationaux de premier plan. Son expertise couvre la planification des prix de transfert, l’évaluation de la propriété intellectuelle, la modélisation financière et bien plus encore, au service d’industries allant du pétrole et du gaz aux logiciels et aux organisations exonérées d’impôts.
Identifier les risques liés aux prix de transfert dans l’économie numérique
August 18, 2023
L’économie mondiale rend les frontières moins visibles, ce qui crée un sentiment d’ambiguïté quant aux obligations réglementaires et à la définition du point de départ de la valeur d’un produit numérique, ce qui rend encore plus difficile l’identification des risques liés aux prix de transfert dans les opérations commerciales mondiales. David Whitmer, National Transfer Pricing Leader chez CBIZ et Kreston Global Transfer Pricing Chair, explore ce nouveau défi dans un article publié sur Corporate Compliance Insights.
Comprendre les obligations existantes en matière de prix de transfert
Au fond, les prix de transfert fixent les taux appliqués aux transactions entre entreprises liées, comme les sociétés mères et leurs filiales, ou entre les différentes unités d’une entreprise. L’objectif ? Empêcher les entreprises de transférer leurs bénéfices vers des juridictions à faible taux d’imposition, en veillant à ce que les impôts correspondent aux activités réelles des entreprises dans un pays donné.
Le principe sous-jacent est le “principe de pleine concurrence”, qui signifie que les transactions entre parties liées doivent produire un résultat fiscal similaire à celui qui aurait été obtenu si des parties non liées avaient effectué une transaction similaire.
Elle s’applique aux transferts matériels comme les biens physiques, aux transferts immatériels comme la propriété intellectuelle, aux transactions de services comme les services de R&D ou de marketing, et même aux arrangements financiers.
L’impact de l’économie numérique sur les prix de transfert
La vente de biens ou l’offre de services nécessitait auparavant une présence tangible et locale. Cependant, la révolution numérique d’aujourd’hui a remodelé le modèle d’entreprise. L’essor des vitrines en ligne, des entrepôts mondiaux centralisés et des applications omniprésentes sur les smartphones illustre ce changement.
Avec l’avènement de technologies telles que l’internet des objets (IoT), l’analyse des big data, l’IA et la blockchain, des profits importants sont désormais réalisés grâce aux voies numériques. Et avec le travail à distance et la technologie “cloud”, la définition même de la prestation de services et des lieux de vente est en train d’être redéfinie.
Compte tenu de ces nuances, les entreprises doivent être vigilantes et proactives pour s’assurer qu’elles restent du bon côté de la conformité.
L’impact des réglementations de l’OCDE
La perte de recettes fiscales, estimée entre 100 et 240 milliards de dollars par an du fait de la manipulation des bénéfices, a incité l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à prendre des mesures. Ils ont pris la tête de l’initiative BEPS (érosion de la base d’imposition et transfert de bénéfices), avec un plan d’action en 15 points et un cadre à deux piliers.
Les points clés sont les suivants :
Point 1 : cibler l’imposition correcte des entreprises numériques, même si elles n’ont pas de présence physique dans la juridiction qui génère des profits. Point 8 : le défi de l’évaluation des actifs incorporels pour éviter leur déplacement au sein d’un groupe d’entreprises.
L’évolution a donné naissance à BEPS 2.0, le pilier 1 étant particulièrement important pour les prix de transfert. Elle met l’accent sur l’imposition des EMN (entreprises multinationales) sur les marchés où elles opèrent et génèrent des revenus, même en l’absence de présence physique directe.
Bien que l’OCDE ait établi des lignes directrices en matière de prix de transfert, les pays peuvent avoir des interprétations différentes. L’apparition sporadique de taxes sur les services numériques (DST) dans différents pays ajoute une nouvelle couche de complexité, en soulevant des problèmes de double imposition. Pourtant, avec le lancement du premier pilier, les DST devraient disparaître progressivement. Actuellement, plus de 135 pays ont adopté le plan à deux piliers.
Étapes critiques pour les entreprises multinationales
Au fur et à mesure que le terrain des affaires se transforme, les entités numériques doivent comprendre leur position, anticiper les déterminants des prix de transfert sur l’ensemble de leur territoire et affiner leurs opérations. Les erreurs de calcul peuvent entraîner des ajustements de revenus non désirés, des augmentations d’impôts, des intérêts et des pénalités. Pour une planification rigoureuse, les entreprises multinationales doivent :
Réexaminer les politiques et élaborer les meilleures pratiques : Les entreprises multinationales doivent s’interroger sur la pertinence et le bien-fondé de leurs stratégies actuelles en matière de prix de transfert. La documentation justifie-t-elle et soutient-elle l’approche actuelle ? Les accords interentreprises doivent-ils être recalibrés ?
Effectuer une analyse des coûts de mise en conformité : Si la mise en conformité exige des ressources financières, les conséquences de la non-conformité peuvent être plus coûteuses. Ainsi, l’élaboration de plans de prix de transfert devrait s’articuler autour de décisions qui minimisent habilement et économiquement les risques.
Créer de la valeur de manière ciblée : Reconnaître les ramifications de la transformation numérique sur la chaîne de valeur de l’entreprise est primordial. Cela garantit que la distribution des bénéfices reflète les résultats économiques tangibles des diverses activités commerciales.
Déterminer la juridiction en matière de propriété intellectuelle : La détermination de l’entité du groupe qui détient les droits sur les biens incorporels nés de la numérisation et de leur localisation géographique peut influencer de manière significative les prix de transfert. En outre, les entreprises doivent se demander si le transfert interne de la propriété intellectuelle est stratégique.
Élaborer des stratégies en matière de structures organisationnelles : Les entreprises devraient envisager des structures telles que des bureaux de représentation sur le terrain, qui peuvent faciliter le respect des réglementations locales. Par ailleurs, la création d’une entité de revente pourrait permettre de gérer les risques liés aux établissements stables et aux ajustements des prix de transfert. Une autre piste à explorer est celle des accords de partage des coûts, où les dépenses liées aux actifs incorporels sont réparties entre les organismes associés.
Au-delà de ces considérations, de nombreuses questions se posent. Comment les contributions en valeur des employés à distance, qui desservent plusieurs territoires, doivent-elles être réparties ? Comment les technologies innovantes telles que l’IA, la RV et l’automatisation influencent-elles les flux de revenus ? Comment l’acquisition de données façonne-t-elle la fourniture de valeur ? Les considérations sont multiples.
En substance, pour les entreprises multinationales qui offrent des services et des biens à l’échelle mondiale, le perfectionnement des stratégies de prix de transfert afin d’assurer une conformité permanente avec les réglementations mondiales et locales est vital, bien que décourageant. Pour déterminer la valeur des actifs incorporels et établir des approches appropriées en matière de prix de transfert, il est généralement indispensable de procéder à des analyses approfondies, à des modélisations et à des analyses comparatives.
Il est évident que les méthodologies, conçues il y a plus d’un siècle pour les entreprises traditionnelles, doivent désormais être réinventées pour l’ère numérique. Cette époque représente un défi majeur pour les prix de transfert et les entreprises doivent rester proactives et adaptables dans l’élaboration de leur stratégie afin de conserver leur capacité de résistance.
Contactez l’un des experts en prix de transfert de Kreston Global dès aujourd’hui.
Actualités
Herbert M. Chain
Actionnaire, Mayer Hoffman McCann P.C. Directeur technique adjoint, Global Audit Group, Kreston Global
Herbert M. Chain est un auditeur très expérimenté et un expert financier avec plus de 45 ans d’expérience dans le domaine des affaires, de la comptabilité et de l’audit, ayant occupé le poste d’associé principal d’audit chez Deloitte. Il est diplômé de la National Association of Corporate Directors et de la Private Directors Association, et possède des connaissances en matière de gouvernance des entreprises privées et de gestion efficace des risques. Il possède une connaissance approfondie du secteur des services financiers, notamment de la gestion d’actifs et de l’assurance.
Comment les sociétés d’audit peuvent-elles aider leur personnel à mieux détecter la fraude financière ?
Récemment, Herbert M Chain, directeur technique adjoint de Kreston Global Audit Group et actionnaire de Mayer Hoffman McCann P.C., a parlé à Bloomberg Tax de l’approche holistique que les sociétés d’audit doivent adopter pour aider leur personnel à identifier efficacement les fraudes financières. Lire l’article complet ou le résumé ci-dessous.
Accroître le risque dans le processus d’audit
Des données récentes du Public Company Accounting Oversight Board aux États-Unis soulignent la corrélation entre la culture de l’entreprise et la qualité de l’audit. L’étude met en évidence une augmentation alarmante des insuffisances en matière d’audit, qui devrait s’accentuer pour la deuxième année consécutive. Un pourcentage important (40 %) de ces déficiences en 2022 est lié à des aspects culturels tels que l’engagement des dirigeants en faveur d’audits de qualité supérieure, le respect des règles et le renouvellement du personnel.
Par essence, la culture d’une entreprise sert de guide invisible, donnant le ton des normes comportementales, des devoirs professionnels et des interactions interpersonnelles. Un alignement parfait de la culture, des valeurs, des processus et de la formation est impératif pour permettre aux auditeurs de faire face aux risques de fraude potentiels.
Dans le monde de l’audit, l’aptitude des professionnels à repérer et à combattre la fraude financière revêt de multiples facettes. Au fond, chaque auditeur travaille dans un cadre de normes professionnelles, de contrôles et de stratégies conçus pour repérer les états financiers frauduleux et y réagir. Ce système, ancré dans la culture du cabinet d’audit, est la pierre angulaire du mécanisme de contrôle de la qualité de l’entreprise.
Boîte à outils de l’auditeur pour réduire les déficiences
Le scepticisme, une pratique quotidienne
Pour les auditeurs, le scepticisme professionnel n’est pas négociable. Il met l’accent sur un état d’esprit critique et une évaluation scrupuleuse des preuves d’audit – des éléments clés pour reconnaître et contrer les risques potentiels de fraude. Les régulateurs, les parties prenantes et le public attendent des auditeurs qu’ils fassent preuve de ce scepticisme à chaque étape du processus.
Les auditeurs dotés d’un scepticisme aigu ne sont pas de simples observateurs passifs. Ils recherchent activement les signes de fraude et inspectent méthodiquement chaque élément de preuve. Leur scepticisme permet également d’évaluer les réponses des gestionnaires, en s’assurant qu’elles sont non seulement rationnelles, mais aussi étayées par des preuves. Le scepticisme intrinsèque et le scepticisme contextuel déterminent l’approche de l’auditeur.
En renforçant ce sentiment de scepticisme par la formation, les programmes de sensibilisation et la supervision, il est possible d’améliorer considérablement la fiabilité des rapports d’audit financier.
Audit financier et audit légal
Il est impératif de tracer une ligne de démarcation entre l’audit des états financiers et l’audit légal. Alors que le premier est conçu pour offrir un avis impartial sur l’authenticité des documents financiers, le second creuse en profondeur les soupçons de fraude en vue d’obtenir des documents juridiques.
Les auditeurs des audits financiers restent impartiaux, tandis que les auditeurs légaux travaillent avec une présomption de faute potentielle. Il est délicat pour les auditeurs de conserver leur objectivité tout en restant attentifs aux divergences.
Favoriser l’expertise du personnel
Le “devoir de diligence” est un principe vénéré en matière d’audit, qui définit l’expertise et la diligence que les auditeurs doivent apporter à la table. Pour être efficaces, les auditeurs ont besoin d’expertise, de sensibilisation et d’une supervision adéquate, ce qui implique de confier les évaluations complexes à des professionnels chevronnés plutôt qu’à des novices.
Il est essentiel pour les auditeurs de cultiver une culture qui favorise l’apprentissage afin de contrer les risques de fraude financière. La recherche universitaire soutient l’idée que les auditeurs bien formés, dotés de connaissances en matière de détection des fraudes, sont plus sceptiques, utilisent des méthodes avancées et ont plus de chances d’identifier les tromperies.
Lors de l’élaboration des programmes de formation, les cabinets d’audit doivent
Promouvoir le scepticisme et la pensée analytique : Cultiver une culture qui valorise le scepticisme et la pensée analytique. Former les auditeurs à remettre en question les hypothèses et à examiner les preuves avec discernement. Offrir des conseils sur la manière d’examiner les affirmations des dirigeants et d’éviter les préjugés potentiels.
Sensibiliser à la fraude : Sensibiliser les auditeurs aux différentes tactiques de fraude, aux signaux d’alerte et aux indicateurs potentiels.
Transmettre des compétences en matière de comptabilité légale : Initier le personnel aux outils et techniques spécialisés de détection et de prévention des fraudes.
Enseigner l’évaluation des contrôles : Apprendre aux auditeurs à repérer les faiblesses des contrôles susceptibles d’accroître les risques de fraude.
Améliorer les compétences en matière d’entretien et d’enquête : Former le personnel à extraire des détails essentiels lors des discussions sur la fraude et le guider sur les subtilités des enquêtes sur la fraude.
Encourager la formation continue : Encouragez la formation continue dans le domaine de la détection des fraudes et encouragez l’acquisition de certifications, la participation à des séminaires ou à des ateliers liés à la fraude.
S’approprier les avancées technologiques
La technologie évoluant rapidement, les auditeurs ne peuvent plus se permettre de rester à l’écart. Les outils de données judiciaires trouvent de plus en plus leur place dans l’arsenal de l’auditeur, en particulier dans les cas où les risques de fraude sont élevés. De même, les systèmes alimentés par l’IA, tels que les modèles de langage expansifs, sont exploités pour repérer et analyser les fraudes potentielles.
Il est périlleux de fermer les yeux sur ces évolutions. Il est impératif que les entreprises intègrent ces outils dans leur stratégie et forment leur équipe en conséquence.
La maîtrise de l’analyse des données est cruciale. En examinant minutieusement les données transactionnelles, les algorithmes peuvent mettre en évidence des anomalies telles que des fluctuations imprévues de revenus ou des transactions douteuses. Parallèlement, les auditeurs doivent maîtriser la visualisation des données, les techniques statistiques et l’exploration des données.
Le pouvoir de l’IA ne peut être ignoré. L’IA peut traiter de grandes quantités de données, repérer des schémas et offrir des informations précieuses. Il est essentiel que les auditeurs aient une bonne compréhension des technologies de l’IA. Mais il est également essentiel d’être conscient de ses limites, de veiller à ce que l’IA soit utilisée de manière judicieuse et que ses résultats soient examinés de manière critique.
Prendre contact
Si vous souhaitez discuter de l’audit avec un expert en audit, n’hésitez pas à nous contacter.
Christina est une consultante expérimentée spécialisée dans l’ESG, le développement durable et le changement climatique. Elle a plus de 13 ans d’expérience et a travaillé avec diverses organisations, notamment des municipalités, des agences gouvernementales nationales, des directions générales de la Commission européenne et le secteur privé dans différents domaines.
Laurent Le Pajolec
Membre du conseil d'administration d'A2A Polska, membre du comité ESG de Kreston Global
Directeur général et actionnaire de sociétés de conseil avec une formation en marketing/développement des affaires et une formation financière avec une expérience directe dans plusieurs secteurs (immobilier, transport, Fintech, Legaltech, M&A, import-export, RH, restructuration). Membre du conseil d’administration d’Exco Polska.
L’IAASB propose une nouvelle norme internationale sur l’assurance de la durabilité (ISSA) 5000
August 10, 2023
Le Conseil des normes internationales d’audit et d’assurance (IAASB) a récemment dévoilé la proposition de norme internationale sur l’assurance du développement durable (ISSA) 5000. Cette initiative témoigne de l’importance croissante accordée à l’établissement de rapports sur le développement durable et à l’assurance dans le monde entier. Christina Tsiarta et Laurent Le Pajolec, membres du comité consultatif de Kreston Global ESG, ont fait part au magazine Accounting Today de leurs réflexions sur cette avancée. Pour approfondir le sujet et obtenir des informations détaillées, lisez l’article complet dans le magazine Accounting Today, ou le résumé ci-dessous.
Principaux enseignements :
Introduction de l’ISS A 5000 : l’IAASB a proposé l’ISSA 5000 pour répondre à la demande croissante de rapports transparents et vérifiables sur le développement durable. Cette proposition suit de peu la publication des normes initiales sur les informations relatives au développement durable et au climat par l’International Sustainability Standards Board (Conseil international des normes de développement durable) et la règle de divulgation liée au climat attendue par la Securities and Exchange Commission (Commission des valeurs mobilières des États-Unis).
L’essence de l’ISSA 5000 : Tom Seidenstein, président de l’IAASB, a souligné l’importance de l’ISSA 5000 en tant que mécanisme permettant de renforcer la confiance dans les rapports sur le développement durable. La norme proposée sera compatible avec divers autres cadres de reporting, notamment ceux publiés par l’Union européenne, l’ISSB, etc. Les comptables professionnels et les praticiens de l’assurance non comptables peuvent utiliser la norme pour les missions d’assurance sur le développement durable.
Engagement des parties prenantes : Soulignant l’importance de l’inclusivité et des points de vue holistiques, l’IAASB s’est lancé dans un programme de sensibilisation afin de recueillir les points de vue de diverses parties prenantes. Selon Josephine Jackson, vice-présidente de l’IAASB, ces informations seront cruciales pour affiner la norme finale.
Situation actuelle et défis : Christine Tsiarta, de Kreston ITH à Chypre, explique que si les risques liés au climat sont de plus en plus connus, de nombreux cabinets d’audit n’ont pas les connaissances et les compétences nécessaires pour répondre à ces préoccupations. Avec l’intensification des réglementations, les cabinets d’audit devront renforcer leurs capacités à reconnaître, contrôler et gérer ces risques. Laurent Le Pajolec, d’Exco Pologne, a détaillé les obstacles potentiels pour les auditeurs, notamment la nécessité de l’indépendance, d’une formation appropriée et d’un soutien adéquat de la part des entreprises.
La nécessité d’une vision globale : Christine et Laurent soulignent l’importance d’un rapport holistique sur le développement durable. Il est essentiel pour les entreprises d’avoir une vue d’ensemble, en prenant en compte toutes les émissions, y compris les émissions de type 2 et 3, afin de présenter une représentation précise de leurs efforts en matière de développement durable.
Le chemin à parcourir : L’IAASB a lancé un appel à commentaires sur la norme proposée via son site web, afin de s’assurer qu’elle répond à toutes les préoccupations et offre une structure solide pour l’assurance de la durabilité.
Cependant, le chemin vers un rapport complet sur le développement durable n’est pas sans difficultés. Christine Tsiarta, responsable des services de conseil en matière de développement durable chez Kreston ITH à Chypre, a fait le point sur la situation actuelle : “Jusqu’à présent, il n’y a pas eu beaucoup de réglementations obligeant les cabinets d’audit à signaler les risques liés au climat ou à aider leurs clients à les gérer. Aujourd’hui, nous constatons que cette situation change et évolue lentement. Mais il en résulte que même les auditeurs eux-mêmes n’ont pas les connaissances, les compétences et la compréhension suffisantes.” Elle a également souligné l’évolution imminente du paysage, les auditeurs reconnaissant de plus en plus la pertinence de ces risques.
Laurent Le Pajolec a détaillé les obstacles auxquels les auditeurs sont confrontés. Il a mentionné le “manque d’indépendance” et a ajouté : “Il est difficile d’être ingénieur pour identifier, par exemple, quelles sont les sources d’émissions de CO2 pour une entreprise”. Le Pajolec et Tsiarta ont tous deux souligné l’importance d’un rapport holistique sur le développement durable. Tsiarta déclare : “Si vous ne tenez pas compte d’une partie de l’image, vous donnez une fausse image de votre impact”.
Alors que le monde se rapproche d’une approche axée sur le développement durable, des normes telles que la proposition ISSA 5000 sont indispensables. Toutefois, pour qu’elle soit efficace, les efforts de collaboration des parties prenantes, dotées des connaissances et de l’approche adéquates, sont primordiaux.
Pour en savoir plus sur l’impact de la proposition de norme internationale d’assurance de la durabilité (ISSA) 5000 sur votre entreprise, n’hésitez pas à nous contacter.
Actualités
Associé et directeur général, MMJS Consulting, Dubaï
Surandar Jesrani est le PDG de MMJS Consulting à Dubaï, guidant les entreprises vers une mise en œuvre réussie de la TVA aux Émirats arabes unis et dans le CCG depuis 2017. Avant MMJS, il a géré les finances et la fiscalité d’un groupe de capital-investissement de premier plan et a affiné ses compétences en matière de fiscalité internationale chez Infosys et General Motors. Ancien élève de l’Institute of Chartered Accountants of India, Surandar est spécialisé dans la comptabilité, la finance et la fiscalité internationale.
Mise à jour de l’impôt sur les sociétés aux Émirats arabes unis
Surandar Jesrani, de MMJS consulting à Dubaï, fait part au magazine eprivateclient de ses réflexions sur les implications de la mise à jour de l’impôt sur les sociétés aux Émirats arabes unis. Lire l’article complet ici ou le résumé ci-dessous.
Les Émirats arabes unis (EAU) ont depuis longtemps démontré leur engagement en faveur des normes internationales de transparence fiscale, notamment en tant que membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Voici un aperçu de l’évolution récente de la situation fiscale aux Émirats arabes unis.
La voie vers la transparence fiscale mondiale
Les plans d’action 2015 de l’OCDE sur l’érosion de la base d’imposition et le partage des bénéfices (BEPS) visent à empêcher les entreprises multinationales (EMN) d’employer des stratégies pour réduire leurs obligations fiscales dans les différentes juridictions. Néanmoins, les premières stratégies BEPS n’étant pas totalement adaptées aux défis de l’économie numérique, l’OCDE a introduit un Cadre inclusif (CI) en 2021. Ce modèle à deux piliers proposait que les entreprises multinationales paient un impôt minimum sur les sociétés de 15 % dans chaque juridiction.
Les Émirats arabes unis, en approuvant cette initiative de cadre fiscal mondial, ont rejoint un consensus avec 139 autres pays. Conformément à leurs obligations dans le cadre de l’OCDE et à leur vision de se positionner comme un centre d’affaires mondial de premier plan, les Émirats arabes unis ont annoncé la mise en place d’un impôt fédéral sur les bénéfices des entreprises en 2022.
Principes clés de la mise à jour de l’impôt sur les sociétés aux Émirats arabes unis
Le régime de l’impôt sur les sociétés des Émirats arabes unis adhère à des principes universellement reconnus garantissant :
Flexibilité par rapport aux pratiques commerciales modernes.
Simplicité et certitude.
Fiscalité équitable.
Des procédures transparentes.
Entrée en vigueur le 1er juin 2023, la loi sur l’impôt sur les sociétés des Émirats arabes unis comprend 20 chapitres et 70 articles détaillant le champ d’application, la mise en œuvre et les règles de conformité. Toutes les activités commerciales et d’affaires, entreprises par des personnes physiques ou morales, relèvent de ce régime fiscal, divisé en deux catégories : les résidents et les non-résidents.
Vue d’ensemble des entités imposables
Personnes résidentes : Les personnes morales des EAU sont imposées sur le revenu global.
Personnes non résidentes : Les entreprises étrangères sont imposées sur les revenus provenant des EAU.
En outre, toutes les personnes physiques et morales exerçant une activité commerciale devront s’enregistrer conformément à la loi sur l’impôt sur les sociétés des Émirats arabes unis.
Certaines entités peuvent bénéficier d’exonérations fiscales, comme les entités gouvernementales des Émirats arabes unis, les entités d’intérêt public admissibles, les fonds d’investissement admissibles et certaines entités spécifiques désignées par le ministre.
Taux et catégories d’impôts
Les taux d’imposition sur les sociétés varient en fonction de la taille et du type d’entreprise :
Personnes imposables : 0 % sur les revenus jusqu’à 375 000 AED, et 9 % sur les revenus supérieurs à ce seuil.
Qualifying Free Zone Persons (QFZP) : 0 % sur le revenu admissible et 9 % sur les autres revenus.
Petites entreprises : 0 % si le revenu brut de l’année précédente est inférieur à 3 millions AED ; sinon, elles sont imposées de la même manière que les personnes imposables en général.
Jusqu’à l’adoption complète des règles du deuxième pilier par les Émirats arabes unis, les multinationales seront imposées selon les taux habituels de l’impôt sur les sociétés.
Conformité
Les entités sont tenues de déposer une déclaration d’impôt dans les neuf mois suivant la clôture de l’exercice fiscal. Des dispositions prévoient des retenues à la source sur certains paiements nationaux et étrangers, mais elles sont actuellement de 0 %.
Conclusion
L’introduction de l’impôt sur les sociétés par les Émirats arabes unis est une mesure stratégique dans leur parcours en tant que membre du CI de l’OCDE, en particulier en ce qui concerne l’impôt minimum mondial proposé par le deuxième pilier du BEPS. Avec un taux d’imposition de 9 %, les Émirats arabes unis restent une proposition attrayante par rapport à d’autres juridictions fiscales. En outre, le fait que la législation fiscale des Émirats arabes unis repose sur des principes internationaux garantit une transition simplifiée pour les entreprises habituées à des lois similaires dans d’autres pays. Par conséquent, de nombreuses entreprises pourraient réévaluer leur structure afin de maximiser les avantages fiscaux réels offerts par ce nouveau régime.
Si vous souhaitez vous entretenir avec l’un de nos experts en fiscalité des EAU, n’hésitez pas à nous contacter.
Actualités
Guide de la création d’entreprise en Italie
August 3, 2023
Kreston TDL Italy, membre du réseau international de Kreston Global, a créé un guide détaillé de 128 pages sur la création d’une entreprise en Italie. Ce guide s’adresse à tous ceux qui investissent en Italie, afin de les aider à s’orienter dans le paysage commercial italien.
Ce guide propose une analyse approfondie des différents aspects liés à l’exploitation d’une entreprise en Italie. Il commence par une introduction aux structures juridiques et d’entreprise du pays, y compris une exploration des différentes formes d’entités commerciales. Les sections suivantes traitent des procédures de création et de liquidation, des subtilités des fusions et acquisitions et des responsabilités découlant de la responsabilité pénale des entreprises.
Comprendre les impôts en Italie
Le guide de Kreston TDL met en lumière le système fiscal complexe de l’Italie. Couvrant l’impôt sur les sociétés, les revenus des entreprises, la TVA et l’impôt sur le revenu des personnes physiques, ce guide propose une exploration exhaustive des principales incitations, des mesures anti-évasion et des retenues à la source. Il présente également des connaissances approfondies sur l’enregistrement à la TVA, les déclarations, la déductibilité et les mécanismes qui sous-tendent les livraisons internationales de biens et de services.
Droit des affaires en Italie
Le guide examine également divers aspects juridiques tels que les douanes, les accises, la TVA à l’importation, les procédures comptables, les exigences en matière d’archivage et les systèmes d’audit. En outre, il offre des conseils complets sur des domaines potentiellement difficiles tels que les prix de transfert, la faillite, la réorganisation, les procédures de restructuration de la dette et les lois sur l’emploi.
Experts locaux
Ce guide vous offre de précieuses informations techniques fournies par l’équipe d’experts de Kreston TDL, afin de vous aider à prendre des décisions éclairées et à économiser du temps et de l’argent en créant correctement une entreprise en Italie.
Fondé en 1985, Studio TDL est un cabinet italien indépendant spécialisé dans la fiscalité, le conseil aux entreprises et aux travailleurs, et les services d’externalisation administrative. Avec une équipe d’experts-comptables, de commissaires aux comptes et de conseillers en droit du travail, le cabinet s’adresse aux entreprises et groupes multinationaux, en capitalisant sur ses relations de longue date avec les principaux cabinets professionnels internationaux.
La qualité des services de Studio TDL repose sur le haut niveau d’expertise de l’équipe. Ils offrent un large éventail de services dans les domaines de la fiscalité, de l’entreprise, de la comptabilité et du travail, au service d’une clientèle locale et internationale. Elle s’appuie sur les méthodologies les plus récentes et sur un vaste réseau de relations internationales.
Les professionnels du Studio TDL participent activement à des conférences et à des revues spécialisées et sont membres de commissions d’étude mises en place par les instituts professionnels compétents de Milan. Cet engagement, ainsi que leur centre d’études interne, leur permet de maintenir leurs connaissances à jour et de développer les meilleures pratiques. En tant que tels, ils peuvent apporter un soutien fiable aux opérations les plus complexes. Leur connaissance approfondie de l’environnement commercial italien fait de Studio TDL une source incontournable pour la création et l’exploitation d’entreprises en Italie.
Tendances mondiales en matière de fusions et acquisitions dans le secteur de la comptabilité
Récemment, l’International Accounting Bulletin a invité les membres de Kreston Global à commenter les tendances mondiales en matière de fusions et d’acquisitions dans le domaine de la comptabilité. Les fusions et acquisitions sont devenues une stratégie concurrentielle essentielle pour les entreprises du monde entier. Toutefois, la situation varie considérablement entre les marchés développés et les marchés en développement. Alexandre Kouame, partenaire d’Exco ECA en Côte d’Ivoire, George Itotia de Kreston KM au Kenya, et Rich Howard, président du conseil d’administration de CBIZ MHM, ont apporté leur contribution à la discussion. Lire l’article complet ici ou le résumé ci-dessous.
Fusions et acquisitions aux États-Unis et au Canada
Sur les marchés développés comme les États-Unis et le Canada, l’activité de fusion et d’acquisition en 2022 a été largement motivée par une pénurie de compétences. Les entreprises ont dû s’adapter, en adoptant des environnements de travail à distance et en complétant leurs ressources par l’externalisation et la délocalisation. Dans ce cas, les fusions-acquisitions constituent une plate-forme pour la fusion immédiate des ressources et des capacités. Un autre moteur surprenant des fusions et acquisitions sur ces marchés est la succession. Comme le souligne Rich Howard, de nombreux associés de cabinets comptables approchant de l’âge de la retraite cherchent des mécanismes pour monétiser leurs contributions, et les fusions-acquisitions offrent une solution durable.
La technologie dans les fusions et acquisitions
La technologie a joué un rôle important dans les fusions et acquisitions. Pour rester compétitives, les entreprises investissent massivement dans le développement et la mise en œuvre de technologies. Selon M. Howard, le capital-investissement, même s’il suscite un certain engouement, n’est pas la forme d’investissement la plus répandue aux États-Unis. L’introduction de capitaux de tiers peut s’accompagner d’un contrôle réglementaire, garantissant que les relations entre les entreprises et les groupes de capital-investissement respectent les règles et réglementations du secteur de la comptabilité.
Tendances des fusions et acquisitions en Afrique
Malgré les tendances en matière de fusions et d’acquisitions sur les marchés développés, les entreprises africaines sont confrontées à de sérieux défis. Le manque de liquidités est un facteur paralysant, et il est difficile de lever des fonds ou d’attirer des investissements pour des opérations cruciales de fusion et d’acquisition. Alexandre Kouame, expert-comptable et commissaire aux comptes chez Exco ECA (un cabinet membre de Kreston Global), estime que le problème se situe au niveau du secteur financier, en particulier des banques européennes opérant sur les marchés africains. Ces banques soutiennent souvent des entreprises européennes établies en Afrique plutôt que des entreprises locales.
George Itotia, associé chez Kreston KM, souligne que les fusions-acquisitions en Afrique ne visent pas seulement à promouvoir la croissance, mais aussi à assurer la survie. Les impôts élevés et la faiblesse des prêts contribuent aux problèmes de liquidités, ce qui entraîne la fermeture de nombreuses entreprises. Il constate que les prêteurs locaux préfèrent investir dans des titres d’État à long terme plutôt que dans le secteur privé, jugé trop risqué. L’investissement direct étranger est donc essentiel pour que les fusions-acquisitions locales puissent prospérer.
Toutefois, les défis financiers, fiscaux et juridiques que posent les fusions-acquisitions en Afrique font des partenariats une alternative plus viable. Le partenariat stratégique aide les entreprises locales à collaborer sur le plan technologique et à améliorer les compétences du personnel local. Bien que le capital-investissement gagne du terrain en Afrique, M. Kouame affirme que les marges qui attirent les sociétés de capital-investissement se réduisent en raison de l’intensification de la concurrence et de la pression fiscale.
En Amérique du Sud et au Moyen-Orient, l’inflation et d’autres défis économiques ont créé un environnement incertain pour les fusions et acquisitions. Toutefois, les fusions-acquisitions continuent d’être discutées comme une voie possible pour l’avenir.
Les fusions et acquisitions, un avantage concurrentiel
En conclusion, si les fusions et acquisitions offrent un avantage concurrentiel significatif sur les marchés développés, plusieurs obstacles entravent leur efficacité dans les régions en développement. Des experts de Kreston Global, dont Rich Howard, Alexandre Kouame et George Itotia, contribuent à une compréhension plus nuancée de cette tendance mondiale et de ses diverses implications. La directrice générale de Kreston Global, Liza Robbins, a récemment écrit un blog sur les investissements privés dans les cabinets comptables. Lisez l’intégralité de son blog ici.
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Carmen Cojocaru est une professionnelle hautement qualifiée qui possède une vaste expérience dans les domaines de la comptabilité, de l’audit, de la fiscalité et de l’externalisation des processus d’entreprise. En outre, l’implication de Carmen au sein du comité ESG et de Kreston Global souligne son engagement à promouvoir des pratiques commerciales éthiques et à favoriser une croissance durable au sein de l’industrie.
L’EFRAG approuve l’adoption par la Commission européenne des normes européennes de reporting sur le développement durable
August 2, 2023
L’EFRAG a approuvé l’adoption par la Commission européenne des normes européennes d’information sur le développement durable (ESRS). La Commission européenne a adopté le premier ESRS, fixé au 31 juillet 2023. Cette démarche est imposée par la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) et couvre les questions environnementales, sociales et de gouvernance. L’adoption de cette directive représente une étape importante vers l’établissement de rapports pertinents et comparables sur le développement durable et l’identification des risques et opportunités financiers liés au développement durable pour les entreprises.
La Commission européenne a adopté l’ESRS à l’issue d’un processus complet qui a débuté en septembre 2020. L’EFRAG a joué un rôle important dans cette procédure, notamment en soumettant un rapport de travail préparatoire à la Commission européenne en février 2021, en lançant une consultation publique sur les exposés-sondages de l’ESRS en avril 2022 et en fournissant un avis technique à la Commission européenne sur les projets de normes finaux livrés en novembre 2022.
L’EFRAG consacre des efforts importants à l’élaboration de normes pour les petites et moyennes entreprises (PME). En outre, ils préparent activement des orientations pour encourager la mise en œuvre et l’interopérabilité de l’ESRS avec les normes de l’ISSB qui se chevauchent, en contribuant au travail conjoint avec l’ISSB et en garantissant l’interopérabilité de l’ESRS avec d’autres normes internationales pertinentes.
Le 23 août, le SRB de l’EFRAG tiendra une session publique pour recevoir une mise à jour sur le premier projet de guide de mise en œuvre et de FAQ de l’EFRAG concernant l’évaluation de la matérialité (MAIG) et la chaîne de valeur (VCIG). Les documents y afférents seront publiés au plus tard le 16 août 2023. Le SRB et le TEG de l’EFRAG SR examineront également les réponses à la consultation de la Commission européenne sur le portail “Have Your Say” concernant le projet d’ESRS, afin d’identifier les domaines prioritaires pour des orientations supplémentaires. En outre, l’EFRAG mettra bientôt en place un point d’accès unique sur son site web pour permettre aux parties prenantes de poser des questions sur l’application de l’ESRS.
Depuis sa création, l’EFRAG a pour objectif de contribuer au progrès de l’information sur le développement durable dans le monde entier, tout en évitant aux préparateurs et aux utilisateurs de l’UE d’avoir à produire plusieurs fois le même rapport. Lors de sa session publique du 23 août 2023, le SRB de l’EFRAG recevra une mise à jour sur l’interopérabilité avec d’autres initiatives normatives majeures. Le SRB reconnaît les excellents progrès réalisés en matière d’interopérabilité entre les normes ESRS adoptées par la Commission européenne et les normes ISSB publiées en juin (IFRS S 1 et S 2). En outre, le SRB recevra une mise à jour sur les efforts conjoints visant à promouvoir l’interopérabilité directe des normes climatiques de l’ESRS et de l’ISSB. L’EFRAG et la GRI ont approuvé une déclaration commune reconnaissant un niveau élevé de similitude et la possibilité pour les entités déclarantes de l’ESRS de faire rapport sur la GRI, qui sera également soumise au SRB de l’EFRAG.
Selon le SRB, des progrès significatifs ont été réalisés dans l’élaboration de normes pour les PME (à la fois pour les PME répertoriées (LSME) et pour une utilisation volontaire (VSME)). L’avancement des normes sectorielles est en cours, mais la Commission européenne fournira des informations actualisées sur le calendrier à l’automne.
Pour en savoir plus sur vos obligations en matière de rapports ESG, consultez nos pages consacrées au développement durable.
Actualités
Chaîne d'herbes
Actionnaire, Mayer Hoffman McCann P.C. Directeur technique adjoint, Global Audit Group, Kreston Global
Herb est un auditeur très expérimenté et un expert financier avec plus de 45 ans d’expérience dans le domaine des affaires, de la comptabilité et de l’audit, après avoir été associé principal d’audit chez Deloitte. Il est diplômé de la National Association of Corporate Directors et de la Private Directors Association, et possède des connaissances en matière de gouvernance des entreprises privées et de gestion efficace des risques. Il possède une connaissance approfondie du secteur des services financiers, notamment de la gestion d’actifs et de l’assurance.
Rôle de l’auditeur dans la prévention de la fraude dans les états financiers
August 1, 2023
Les auditeurs jouent un rôle important dans la prévention de la fraude sur les états financiers. Herbert M Chain, directeur technique adjoint de Kreston Global Audit Group et actionnaire de Mayer Hoffman McCann P.C. aux États-Unis, estime que les auditeurs jouent le rôle de sentinelles, garantissant l’exactitude et la sincérité des états financiers pour les régulateurs, les parties prenantes et le public. Il a récemment fait part de ses réflexions à Bloomberg Tax. Lire l’article complet ici, ou le résumé ci-dessous.
Quel est l’impact financier des activités frauduleuses ?
La fraude financière reste une menace omniprésente pour l’économie mondiale, causant des dommages considérables aux entreprises et à l’économie. Comme le note l’Association of Certified Fraud Examiners, la fraude aux états financiers, bien que la moins fréquente (9 %), était la source la plus coûteuse de dommages financiers en 2022, avec une perte médiane de 593 000 dollars.
La fraude sur les états financiers ne se limite pas à la présentation erronée des résultats ou au détournement d’actifs. Elle peut également être motivée par des tentatives de gestion de la responsabilité fiscale, les parties déformant leurs revenus par la manipulation, la fausse déclaration ou l’évasion afin de réduire leurs responsabilités fiscales. Cette corrélation entre la fraude fiscale et la fraude aux états financiers souligne la nécessité de contrôles internes solides, de pratiques d’audit approfondies et d’une surveillance réglementaire rigoureuse.
Quelles sont les responsabilités professionnelles des auditeurs externes ?
Les auditeurs externes ont la lourde responsabilité d’identifier le risque d’anomalies significatives dans les états financiers dues à la fraude et d’y répondre. Les normes professionnelles telles que l’American Institute of Certified Public Accountants AU-C Section 240 et l’International Standard on Auditing 240 guident les responsabilités des auditeurs.
Bien qu’il puisse exister des différences régionales et terminologiques, ces normes définissent largement la fraude aux états financiers comme des actes intentionnels qui conduisent à des inexactitudes significatives dans les états financiers ou à un détournement d’actifs. Elles soulignent la nécessité pour les auditeurs de faire preuve de scepticisme professionnel, d’exercer un jugement sûr et de recueillir des preuves suffisantes pour s’assurer que les états financiers ne comportent pas d’inexactitudes significatives dues à des fraudes ou à des erreurs.
La boîte à outils de l’auditeur : Atténuer le risque de fraude
Pour lutter efficacement contre la fraude au niveau de la mission d’audit, les auditeurs doivent se familiariser avec des outils tels que le triangle de la fraude, qui permet d’évaluer les risques de fraude. Ce cadre conceptuel, développé par le criminologue Donald R. Cressey, prend en compte trois éléments clés susceptibles d’accroître le risque de fraude : l’incitation/la pression, l’opportunité et la rationalisation/l’attitude.
Toutefois, des contrôles internes solides peuvent être contournés ou ignorés par la direction, ce qui entraîne des inexactitudes importantes dans les états financiers. Pour faire face à ce risque, les auditeurs doivent comprendre l’environnement de contrôle, évaluer la conception et la mise en œuvre des contrôles internes, analyser les écritures de journal, les méthodes comptables et les ajustements, et intégrer l’imprévisibilité dans les procédures d’audit.
Encourager l’engagement de l’équipe pour détecter les fraudes
L’une des principales tactiques pour identifier les risques de fraude et y répondre consiste à encourager les séances de réflexion au sein de l’équipe chargée de la mission. Ces discussions facilitent le partage des connaissances, des expériences et des points de vue, et permettent le développement des membres du personnel.
L’équipe chargée de la mission doit se préparer avant les séances, encourager les discussions ouvertes, souligner la nécessité de faire preuve de scepticisme professionnel, se concentrer sur les transactions inhabituelles, documenter et suivre tous les risques de fraude identifiés et les procédures d’audit correspondantes.
Dans ce paysage financier en constante évolution, il est de notre devoir, en tant qu’auditeurs, de préserver l’intégrité de l’information financière, contribuant ainsi à la stabilité de l’économie et à la confiance des parties prenantes externes.
Parlez-nous de la prévention de la fraude
Si vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont l’audit peut aider votre entreprise à prévenir la fraude, n’hésitez pas à nous contacter.
Herb est un auditeur très expérimenté et un expert financier avec plus de 45 ans d’expérience dans le domaine des affaires, de la comptabilité et de l’audit, après avoir été associé principal d’audit chez Deloitte. Il est diplômé de la National Association of Corporate Directors et de la Private Directors Association, et possède des connaissances en matière de gouvernance des entreprises privées et de gestion efficace des risques. Il possède une connaissance approfondie du secteur des services financiers, notamment de la gestion d’actifs et de l’assurance.
Ricardo est un expert en matière de fraude, d’audit et de risque qui a travaillé pendant plus de vingt ans chez Ernst & Young (EY), où il a été associé en charge de l’audit et de la criminalistique au Canada, au Chili et en Argentine. Il a dirigé des clients importants dans les secteurs des services publics, de la vente au détail, de la fabrication et de l’exploitation minière, notamment Coca-Cola, McDonald’s, Siemens, Fluor Daniels et d’autres. Ricardo est expert-comptable agréé (CPA) aux États-Unis, au Chili et en Argentine, examinateur agréé en matière de fraude (CFE) et titulaire d’un MBA. Il est également professeur d’université à l’Universidad de los Andes et auteur de publications sur la fraude professionnelle.
Pourquoi les réseaux de taille moyenne constituent-ils une alternative convaincante aux Big Four en matière d’audit ?
De plus en plus d’entreprises envisagent de faire appel à des réseaux de taille moyenne pour l’audit, s’éloignant ainsi de la domination de longue date des quatre grands cabinets d’audit. Herbert M. Chain, directeur technique adjoint du Global Audit Group, et Ricardo Gameroff, directeur commercial de Kreston Global Audit, font la lumière sur cette évolution dans la dernière édition de l’International Accounting Bulletin. Lire l’article complet ici ou le résumé ci-dessous.
Pourquoi les entreprises passent-elles des Big Four aux cabinets d’audit de taille moyenne ?
Les réseaux de taille moyenne connaissent un regain d’intérêt pour la réalisation d’audits, en raison des pressions réglementaires et des préoccupations concernant les conflits d’intérêts au sein des Big Four. Cette évolution est également alimentée par le désir d’une plus grande concurrence, d’un service personnalisé et d’une autre approche de l’audit. Ces facteurs créent des opportunités substantielles pour les réseaux plus petits de servir des entreprises qui faisaient auparavant partie du portefeuille des quatre grands.
Quels avantages les réseaux de taille moyenne offrent-ils lorsqu’ils sont en concurrence avec les “Big Four” pour l’audit des entreprises ?
Le passage à des entreprises de taille moyenne comme Kreston Global est dû à plusieurs avantages clés qu’elles offrent par rapport à leurs homologues de plus grande taille :
Un service centré sur le client : Les entreprises de taille moyenne consacrent plus de temps et d’efforts à comprendre les activités de leurs clients, en leur fournissant des conseils personnalisés adaptés à leurs besoins spécifiques.
Rentabilité : Ces cabinets proposent des solutions plus économiques, ce qui est un facteur convaincant pour les clients qui cherchent à réduire leurs frais d’audit.
Facteurs réglementaires : Les politiques proposées par l’UE et le Royaume-Uni favorisent les cabinets d’audit de taille moyenne, en les encourageant à collaborer avec les quatre grands et en leur donnant un meilleur accès aux clients les plus importants.
Qualité du service : Les cabinets de taille moyenne peuvent offrir des services plus personnalisés et plus spécialisés, ce qui leur permet de mieux comprendre les activités de leurs clients et d’adopter une approche d’audit plus complète.
Quels sont les défis auxquels les réseaux de taille moyenne sont confrontés lorsqu’ils rivalisent avec les “Big Four” ?
Malgré ces avantages, les cabinets de taille moyenne sont confrontés à des défis importants lorsqu’ils rivalisent avec les Big Four :
Reconnaissance de la marque : Les quatre grands jouissent d’une réputation formidable qu’il est difficile d’égaler.
Ressources : Les ressources considérables des quatre grands en matière de main-d’œuvre, de technologie, de recherche et de formation sont difficiles à concurrencer.
Présence mondiale : Les cabinets de taille moyenne ont du mal à rivaliser avec les Big Four, dont la présence mondiale est très étendue.
Cohérence des services : Il peut être difficile pour les entreprises de taille moyenne de reproduire les services de haute qualité offerts par les Big Four dans toutes les juridictions.
Conformité réglementaire : Les programmes et les ressources solides des Big Four en matière de conformité peuvent donner aux clients plus de confiance et de sécurité.
Acquisition de talents : La réputation des Big Four en tant qu’employeurs de premier plan peut compliquer la tâche des entreprises de taille moyenne lorsqu’il s’agit d’attirer et de retenir les meilleurs talents.
Quelles sont les stratégies utilisées par les réseaux de taille moyenne pour concurrencer les “Big Four” ?
Les entreprises de taille moyenne développent des stratégies efficaces pour concurrencer les Big Four :
Un service axé sur le client : Les entreprises de taille moyenne s’attachent à fournir un service personnalisé à leurs clients, ce qui leur permet d’établir des relations plus étroites avec eux.
Spécialisation : En se concentrant sur des secteurs ou des niches spécifiques, les entreprises de taille moyenne se différencient de leurs concurrents.
Flexibilité : Les entreprises de taille moyenne peuvent s’adapter rapidement à de nouvelles méthodologies d’audit et faire preuve d’une plus grande flexibilité dans leur prestation de services.
L’innovation : Les entreprises de taille moyenne investissent dans des technologies de pointe afin d’améliorer l’efficacité de leurs audits.
Portée mondiale : Grâce à des alliances internationales, les cabinets de taille moyenne peuvent égaler la couverture mondiale des Big Four.
Quelles sont les perspectives d’avenir du marché mondial de l’audit ?
L’avenir des réseaux de niveau intermédiaire dépendra de leur capacité à s’adapter à la dynamique du marché, à tirer parti de la technologie et à fournir des services spécialisés de haute qualité qui répondent aux besoins changeants des clients. Le marché mondial des cabinets comptables devrait croître à un taux de croissance annuel moyen de 12,60 % entre 2022 et 2030, et ces cabinets sont particulièrement bien placés pour saisir cette opportunité.
Trouver une entreprise
Vous souhaitez découvrir les avantages d’un audit réalisé par un réseau de niveau intermédiaire pour votre entreprise ? Contactez le cabinet le plus proche de chez vous pour en savoir plus.
Liza a rejoint Kreston en 2018, après près d’une décennie chez Morison Global. Liza gère toutes les activités opérationnelles du réseau, y compris la liaison avec le conseil d’administration et le groupe d’experts mondial. Elle se concentre sur le développement du réseau en tant qu’entité commercialement viable pour ses membres et leurs clients.
Avant de rejoindre Morison KSi, Liza a occupé des postes chez Cision, Thomson Reuters, Conde Nast et Dennis, tout en assumant un certain nombre de fonctions non exécutives.
Naviguer dans la tendance des investissements de capitaux privés dans la comptabilité
Moore Kingston Smith, l’un des dix premiers cabinets comptables du Royaume-Uni, a récemment été racheté par un groupe néerlandais de capital-investissement, ce qui témoigne de la tendance croissante du capital-investissement dans le secteur de la comptabilité. Pour la première fois au Royaume-Uni, elle conservera sa structure de partenariat. Selon la presse, cela pourrait entraîner un afflux d’investissements privés au niveau local, dans notre secteur et dans d’autres services professionnels.
Je n’ai pas été surpris de lire cette nouvelle. Ces dernières années, notre secteur a connu un afflux de capitaux privés. En 2022, trois des 100 premiers cabinets d’experts-comptables américains ont été rachetés par des fonds d’investissement privés et, selon certaines informations, “six des plus grands cabinets d’experts-comptables” des États-Unis sont actuellement en pourparlers.
L’attrait des cabinets comptables pour le capital-investissement
Cette tendance n’est en aucun cas limitée aux grandes entreprises ou aux États-Unis. Quelles sont donc les leçons à tirer ?
Du point de vue des sociétés de capital-investissement, les cabinets comptables constituent une proposition attrayante.
Notre profession offre une grande fidélisation de la clientèle, avec une base de clients en expansion à mesure que nous nous lançons dans les services de conseil, la cybersécurité, l’audit interne et d’autres domaines connexes. Les entreprises devenant de plus en plus complexes, la demande de nos services ne cesse de croître. Le secteur de la comptabilité offre également de nombreuses possibilités de fusions et d’acquisitions, ce qui permet aux sociétés de capital-investissement d’établir rapidement des plates-formes importantes.
De nombreux cabinets d’experts-comptables trouvent cette perspective tout aussi attrayante.
Le modèle de propriété traditionnel, dans lequel les nouveaux partenaires rachètent les capitaux propres, est confronté à des défis. Les jeunes comptables sont souvent réticents à contracter des dettes importantes, en particulier lorsqu’ils ne sont pas certains de s’engager dans une seule entreprise pour les trois prochaines décennies. Dans le même temps, les partenaires seniors recherchent des options de retraite.
Ces circonstances ouvrent la voie à des modes de financement alternatifs, tels que les investissements en capital-investissement.
Il peut s’agir d’un excellent choix. Il existe actuellement une forte demande d’investissements dans les entreprises, que ce soit dans l’acquisition de talents, la technologie, le développement de nouveaux services ou la mise en œuvre de politiques ESG solides. Les sociétés de capital-investissement disposent des ressources financières nécessaires pour rendre tout cela possible.
Leur participation peut avoir un effet d’entraînement positif sur l’ensemble de notre secteur, en renforçant les normes, en accélérant l’innovation et en suscitant des investissements substantiels.
Mais cette voie comporte aussi des défis importants.
Les défis de l’investissement en capital-investissement
Culturellement, il peut être très difficile de céder le contrôle d’une entreprise que l’on considérait comme la sienne, ce qui entraîne parfois des conflits entre l’ancienne et la nouvelle direction. (Cela peut être vrai pour n’importe quelle acquisition).
Il faut également tenir compte des stratégies de sortie des sociétés de capital-investissement.
Plus généralement, cette tendance peut créer une pression sur les petites entreprises qui n’ont pas le même accès aux fonds, soit pour qu’elles se vendent elles-mêmes, soit pour qu’elles risquent de se laisser distancer par leurs concurrents.
Les conséquences potentielles d’une consolidation généralisée au sein de l’industrie restent incertaines, et il y a également des implications pour des réseaux comme le nôtre. Les fonds d’investissement spécifiques peuvent préférer que les entreprises qu’ils achètent appartiennent à un réseau privilégié, ce qui peut entraîner de nombreux mouvements.
Le capital-investissement est-il adapté à votre entreprise ?
La question de savoir si la voie du capital-investissement convient ou non à votre entreprise est une décision très personnelle – il n’y a pas d’objectif juste ou faux. En vous tenant au courant des principaux acteurs et des transactions, vous serez bien informé de l’évolution de la situation. Il est également important d’envisager votre propre plan de sortie.
Pensez également à l’avenir que vous souhaitez pour votre équipe, car cela la concerne également. La vente à des fonds de capital-investissement peut leur offrir de nombreuses opportunités, notamment une structure plus corporative, la possibilité d’appartenir à un groupe plus important, l’opportunité de travailler pour une entreprise bien financée, etc. Mais soyez conscient que d’autres n’apprécieront pas le changement culturel qui accompagne cette transition.
Enfin, si vous optez pour cette solution, faites preuve de diligence à l’égard des acheteurs potentiels et ne vous limitez pas aux aspects financiers. Leurs valeurs correspondent-elles à celles de votre entreprise ? Respecteront-ils vos connaissances et votre expertise ? Y a-t-il un alignement culturel ?
Le succès d’un achat dépend en fin de compte des réponses à ces questions.
Rejoindre le réseau
Kreston Global est un réseau de plus de 25 000 personnes réparties dans 160 cabinets comptables, dans 115 pays. Si vous envisagez de rejoindre un réseau comptable international, n’hésitez pas à nous contacter.
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