Impact du plan d’aide aux PME de la Commission européenne en France
January 10, 2024
En septembre 2023, la Commission européenne a annoncé un plan d’aide aux PME pour soutenir les 24 millions de PME qui représentent 99 % de toutes les entreprises en Europe. Le paquet, qui combine la rationalisation des processus administratifs et un fonds de soutien, a été créé pour soutenir le secteur des pierres angulaires, qui a subi les turbulences de ces dernières années. Nous nous sommes entretenus avec Virginie Lopes en France, Directrice Marketing & Communication du réseau Exco, Exco SAS, pour comprendre comment cet investissement pourrait soutenir les entreprises en France.
Paquet de mesures d’aide aux PME : Opportunités en France
M. Lopes estime que l’évolution la plus importante à l’horizon est l’annonce par la Commission européenne, en septembre, d’un train de mesures d’allégement pour les PME qui offre des avantages tangibles à leurs clients : “La réduction des obstacles administratifs permet de rationaliser les procédures, d’économiser du temps et de réduire les coûts. Cela permet des activités transfrontalières plus fluides et une meilleure utilisation des ressources”.
Ces améliorations ne sont pas à négliger. La rationalisation des procédures administratives et la facilitation des activités transfrontalières grâce à des plateformes telles que “Your Europe” peuvent permettre à nos clients d’élargir leur marché, de saisir de nouvelles opportunités et de favoriser la croissance internationale”.
Financement
En outre, M. Lopes souligne l’accès au financement : “La disponibilité de 200 milliards d’euros de financement jusqu’en 2027 offre à nos clients une occasion unique d’alimenter la croissance, l’innovation et la résilience au sein de leurs entreprises.”
Au-delà des finances, M. Lopes souligne l’importance de remédier aux pénuries de compétences : “La reconnaissance des qualifications des ressortissants de pays tiers permet à nos clients de disposer d’une main-d’œuvre plus qualifiée, ce qui les aide à relever les défis opérationnels et à encourager l’innovation.”
L’accent mis sur la finance durable correspond à l’évolution des demandes du marché. Comme le souligne M. Lopes, “le fait d’aider les PME à adopter des pratiques durables permet à nos clients de s’aligner sur les attentes des consommateurs et les exigences réglementaires”. Ces mesures créent essentiellement un écosystème favorisant la croissance et la durabilité des clients français.
Tendances et défis
À propos de l’année écoulée, M. Lopes reconnaît que la France continue d’attirer avec succès les investissements étrangers, en particulier dans les projets industriels et de recherche et développement. Toutefois, M. Lopes prévient que des défis internes et externes, tels que l’inflation et les incertitudes géopolitiques, pourraient avoir un impact sur la position concurrentielle du pays. “La capacité de la France à attirer des entreprises dans des secteurs innovants est louable, mais des défis tels que l’inflation et les incertitudes géopolitiques ajoutent une couche de complexité”.
Connaissance du marché
M. Lopes offre des conseils stratégiques aux entreprises internationales qui envisagent de s’implanter en France en 2024 : “Il est essentiel de comprendre l’environnement des affaires. Familiarisez-vous avec la culture, la réglementation et le cadre juridique français. Consultez des experts locaux pour naviguer efficacement sur le marché”.
Elle souligne également l’importance des partenariats locaux : “Établissez des collaborations avec des entités locales. Cela permet de mieux comprendre le marché et de jeter les bases d’opérations réussies.”
L’adaptation aux réglementations est une clé de la réussite : “Veiller à la conformité avec les réglementations commerciales, le droit du travail et les normes industrielles en vigueur en France. Cela peut impliquer d’adapter les produits, les services ou les processus aux exigences locales”.
En ce qui concerne l’acquisition de talents, elle conseille de “tirer parti de la main-d’œuvre qualifiée de la France. Explorez les viviers de talents locaux et profitez des mesures d’incitation à l’embauche et à la formation des employés”.
Stratégie de localisation
“La localisation du marché est importante pour pénétrer le marché français. Adaptez vos stratégies au public français. La localisation améliore votre pénétration du marché et trouve un écho auprès des consommateurs locaux.”
Soulignant l’importance croissante du développement durable, M. Lopes encourage les entreprises à “aligner leurs pratiques sur des approches respectueuses de l’environnement. Cette démarche trouve un écho favorable sur le marché français, qui apprécie les initiatives respectueuses de l’environnement”.
M. Lopes conclut par un clin d’œil au pouvoir du réseautage : “S’engager dans des réseaux locaux, assister à des événements industriels et participer à des initiatives communautaires. L’établissement de relations au sein de la communauté d’affaires française ouvre la voie à des opportunités.”
Si vous souhaitez en savoir plus sur les packages PME disponibles en France, n’hésitez pas à nous contacter.
Actualités
Investir en Allemagne
Andreas Katz, Senior Associate Partner chez Kreston Bansbach, nous fait part de son point de vue sur le marché et de ses idées clés sur l’investissement en Allemagne en 2024.
L’Allemagne est considérée comme le moteur européen de l’innovation et de la puissance industrielle. La première moitié de la décennie a remis en question cette réputation de longue date, avec une croissance atone au cours des trois dernières années, due à une industrie manufacturière en difficulté. Toutefois, à l’aube de 2024, la dynamique des affaires en Allemagne évolue, marquée par de nouveaux défis et de nouvelles opportunités.
De la Chine à l’Europe
L’une des principales questions auxquelles sont confrontées les entreprises aujourd’hui est de savoir si elles doivent se détourner de la Chine pour se tourner vers des fournisseurs européens afin de protéger leur chaîne de valeur. Nos clients chez Bansbach, des groupes de taille moyenne pour la plupart, passent souvent des contrats avec des fournisseurs tiers en Europe pour économiser sur les coûts logistiques”, note M. Katz. Les filiales de ces groupes de taille moyenne dans les pays asiatiques comme la Chine se concentrent souvent sur des activités de vente et des travaux d’assemblage limités, et non sur la production. Bien que certains clients se soient détournés de certains pays comme la Chine au sein de leur base de fournisseurs, maintenant que les risques politiques sont plus importants, il ne s’agit pas d’une tendance majeure au sein de notre base de clients chez Bansbach”.
Cette tendance souligne une évolution stratégique vers la localisation, en tirant parti de la proximité et des avantages en termes de coûts au sein de l’Union européenne. Toutefois, M. Katz précise également que “si certains clients se sont détournés de pays comme la Chine, il ne s’agit pas d’une tendance majeure au sein de la clientèle de Bansbach”. Cela suggère que si certaines entreprises diversifient leur base de fournisseurs, ce changement n’est pas généralisé, ce qui souligne une approche plus nuancée de la gestion de la chaîne d’approvisionnement.
Prix de transfert en Allemagne
M. Katz souligne l’augmentation des problèmes de contrôle fiscal liés aux prix de transfert, un aspect important des activités transfrontalières. “Nous nous attendons à ce que cette tendance se poursuive et à ce que les questions de prix de transfert soient souvent au centre des contrôles fiscaux”, déclare-t-il. Il met en garde contre les risques financiers liés à la non-conformité : “Si le système de prix de transfert d’un groupe n’est pas conforme aux normes internationales et nationales applicables et si un groupe ne surveille pas activement ses prix de transfert, les résultats de ces contrôles fiscaux peuvent rapidement atteindre des montants très importants”.
M. Katz souligne la nécessité pour les entreprises de “surveiller activement leurs prix de transfert”. Son conseil est clair : veillez à respecter les normes internationales et nationales afin de réduire le risque de répercussions financières importantes.
Crise de l’énergie
Le paysage énergétique a toujours été une pierre angulaire de l’activité industrielle, et les récents événements géopolitiques l’ont mis en évidence. M. Katz souligne l’impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine sur les prix de l’énergie, un défi particulièrement important pour les industries à forte consommation d’énergie. Il note que “la perte du site [cheap energy from Russian gas] est un défi majeur qui pourrait bien être l’une des questions déterminantes pour le développement industriel allemand dans les années à venir”. Cette situation exige des entreprises qu’elles fassent preuve de prévoyance stratégique, notamment en planifiant les fluctuations des coûts de l’énergie et en explorant des solutions de remplacement durables.
Conseils pour investir en Allemagne en 2024
Pour les entreprises qui souhaitent s’implanter en Allemagne, M. Katz propose une mise en garde et des conseils. “Étant donné qu’il n’est pas toujours possible de résoudre les problèmes de double imposition avec tous les pays, cela peut conduire à une double imposition définitive et constitue donc un risque financier important.”
Luc travaille comme expert en TVA chez Kreston MDS à Beersel chez Kreston VDN. Il a commencé sa carrière en tant qu’inspecteur auprès de l’administration belge de la TVA. Il fournit une expertise et des conseils en matière de TVA pour le marché intermédiaire et les PME. Luc a également travaillé au sein d’une grande entreprise (big 4) en tant que directeur de la TVA. Il est spécialisé dans les questions de TVA dans l’UE, le commerce transfrontalier et les questions immobilières.
2024 Réglementation de l’UE sur la TVA – Mise à jour de janvier : Quel est l’impact réel sur les plateformes numériques de l’économie de l’abondance ?
L’impact du règlement européen 2024 sur la TVA sur l’économie parallèle a fait la une des journaux cette semaine, les consommateurs réagissant à la mise à jour du 1er janvier, qui n’a été que partiellement mise en œuvre dans l’ensemble de l’UE. Malgré la couverture médiatique, la nouvelle mise à jour ne vise pas à cibler les vendeurs occasionnels, mais a été créée pour combler le déficit de TVA, après une récente décision de la justice britannique contre Uber, redéfinissant Uber comme un employeur et donc assujetti à la TVA.
Nous nous sommes entretenus avec Luc Heylens, directeur technique du groupe de fiscalité indirecte de Kreston Global et directeur de la TVA chez Kreston VDN en Belgique, pour expliquer le contexte plus large de cette décision de justice et de cette nouvelle mise à jour de la TVA, et ce qu’elle signifie pour les entreprises ayant des activités en Europe.
La TVA à l’ère numérique (ViDA)
L’économie numérique met depuis longtemps à l’épreuve des systèmes fiscaux désuets, mis en place bien avant l’apparition de l’internet. La Commission européenne s’est penchée sur le problème du déficit de TVA dans l’UE, les pertes de recettes dans les États membres atteignant 99 milliards d’euros de recettes de TVA en 2020. ViDA(TVA à l’ère numérique) a fait partie de la réponse, la nouvelle législation étant adoptée dans toute la région à partir du 1er janvier 2024. En ce qui concerne l’introduction de ViDA. Heylens est résolu à changer,
“Des estimations prudentes suggèrent qu’un quart des recettes manquantes peut être attribué directement à la fraude à la TVA liée au commerce intra-UE. Le nouveau système introduit la déclaration numérique en temps réel aux fins de la TVA, sur la base de la facturation électronique, qui fournira aux États membres les informations précieuses dont ils ont besoin pour intensifier la lutte contre la fraude à la TVA, en particulier la fraude carrousel.”
Réduire le déficit de TVA de 99 milliards d’euros
La Commission européenne a déjà constaté des réductions impressionnantes de l’écart de TVA, qui a été ramené à 61 milliards d’euros en 2021. Cette évolution a été attribuée à plusieurs facteurs environnementaux différents, notamment une amélioration du respect des règles pendant la période COVID, qui a permis aux entreprises de bénéficier d’un soutien. M. Heylens estime que les entreprises accueilleront favorablement la ViDA,
“Les dispositions en matière de TVA dans l’UE peuvent encore être lourdes pour les entreprises, en particulier pour les PME, les petites entreprises et les autres sociétés qui exercent des activités transfrontalières. La création d’une entreprise entraîne déjà des coûts importants. La ViDA permet aux entreprises de payer la TVA dans un seul pays membre. La charge administrative incombe alors à ce pays, qui doit répartir correctement la TVA entre les autres pays membres.
L’introduction d’un système d’enregistrement unique de la TVA dans l’UE
S’appuyant sur le modèle déjà existant du “guichet unique TVA” pour les entreprises de vente en ligne, les propositions permettraient aux entreprises vendant à des consommateurs d’un autre État membre de ne s’enregistrer qu’une seule fois aux fins de la TVA pour l’ensemble de l’UE et de s’acquitter de leurs obligations en matière de TVA par l’intermédiaire d’un seul portail en ligne et dans une seule langue. D’autres mesures visant à améliorer la collecte de la TVA consistent à rendre le “guichet unique pour les importations” obligatoire pour certaines plateformes facilitant les ventes aux consommateurs dans l’UE.
Les modifications de la TVA s’attaquent à l’économie parallèle : Uber et Airbnb
Les nouvelles entreprises de l’économie numérique ont également introduit l’économie de l’engagement, ce qui pose un défi en termes de compréhension de ce qu’est une entreprise avant que la TVA ne puisse être appliquée. Des procès récents contre deux plateformes mondiales, Airbnb et Uber, ont établi que les chauffeurs et les propriétaires de maisons étaient des travailleurs et non des entrepreneurs, ce qui signifie que ces personnes sont désormais assujetties à la TVA. Uber a été condamné à payer au HMRC britannique 615 millions de livres sterling de TVA impayée en 2022, ce qui ouvre la voie à la Commission européenne pour insister sur le fait que les entreprises des plateformes déclarent correctement leur TVA dans les États membres. Heylens estime que le renforcement de la réglementation était inévitable,
“À l’ère du numérique, l’UE reconnaît qu’il est complexe d’identifier qui fournit exactement des services tels que la location d’un logement ou le transport. Le nœud du problème consiste à déterminer si le prestataire de services est un particulier, comme un chauffeur, ou une entreprise, comme Uber. Cela devient particulièrement difficile lorsque les prestataires de services individuels, qui sont des personnes physiques, doivent s’enregistrer à la TVA dans leurs pays respectifs. Cette exigence peut entraîner un nombre considérable de formalités, souvent pour un gain minime. Par conséquent, si le paiement de la TVA était centralisé par l’intermédiaire de ces plateformes, le processus serait rationalisé, ce qui réduirait la charge de travail administratif des prestataires de services individuels et simplifierait la collecte de la TVA.”
Impact sur les PME
M. Heylens espère que le secteur des PME tiendra compte de cette évolution et accordera la priorité au paiement de la TVA. “En vertu des nouvelles règles, les opérateurs de l’économie de plateforme, en particulier la location à court terme d’hébergements touristiques et le transport de passagers, deviendront responsables de la collecte et du versement de la TVA aux autorités fiscales lorsque leurs utilisateurs ne le font pas, par exemple parce qu’ils sont une petite entreprise ou un prestataire individuel (fournisseurs réputés). À partir de 2025, ces plateformes deviendront responsables du paiement de la TVA dans certaines situations (transactions C2C et C2B). Le règlement d’application stipule que la plateforme est soumise à la TVA dans tous les cas où le prestataire n’a pas fourni de numéro de TVA valide”.
Facturation électronique
Ces propositions et changements éventuels auront probablement un impact significatif sur les systèmes et processus des entreprises. Les entreprises opérant dans l’UE doivent se préparer à ces changements s’ils entrent en vigueur, en particulier en ce qui concerne les modifications des systèmes qui seraient nécessaires pour la facturation électronique normalisée. S’il est mis en œuvre, le régime de simplification (OSS) offre aux entreprises la possibilité de rationaliser leurs obligations de déclaration.
M. Heylens est résolu à accepter ces changements, mais il avertit les entreprises qu’elles doivent tenir compte de ces mises à jour dans leur planification financière,
“Bien entendu, les particuliers et les entreprises cherchent souvent à contourner le paiement de la TVA, ce qui est une pratique courante dans les transactions imposables, comme dans le cas d’Uber au Royaume-Uni. Il laisse présager les pénalités probables pour les petites entreprises, et l’ampleur des impôts impayés et des règlements qui s’ensuivent met en évidence les enjeux financiers considérables en cause. Nous devons guider nos clients, en particulier ceux qui sont dans l’économie de l’engagement ou qui utilisent diverses plateformes, pour qu’ils respectent les règles en matière de TVA. Compte tenu des graves conséquences financières de la non-conformité et de l’application imminente de nouvelles réglementations d’ici quelques mois ou quelques années, nous devons informer et préparer nos clients rapidement”.
Si vous souhaitez obtenir des conseils sur la nouvelle réglementation de l’UE sur la TVA 2024 et sur la manière dont elle pourrait affecter votre entreprise, n’hésitez pas à nous contacter.
Actualités
Incitations à l’innovation aux Pays-Bas
January 9, 2024
Les incitations à l’innovation aux Pays-Bas, avec leur approche stratégique du développement économique, offrent un marché attrayant pour les entreprises en quête d’innovation et de croissance. Le gouvernement néerlandais a mis en place une série de mesures incitatives pour attirer et favoriser les investissements dans différents secteurs. Ces initiatives soulignent non seulement l’engagement du pays à favoriser un environnement commercial compétitif, mais reflètent également son engagement en faveur de la durabilité et du progrès technologique.
Secteurs de pointe et politique d’innovation
Au cœur de la stratégie néerlandaise se trouve l’accent mis sur dix secteurs de pointe, des domaines dans lesquels les Pays-Bas peuvent se prévaloir d’une grande pertinence au niveau mondial. Ces secteurs comprennent l’agroalimentaire, l’horticulture, la haute technologie, l’énergie, etc. Le gouvernement, par le biais de partenariats public-privé (PPP), offre un soutien substantiel à ces secteurs. Chaque secteur dispose d’un contrat d’innovation qui définit des objectifs et des stratégies spécifiques, ouvrant la voie à un renforcement de la recherche et du développement, en particulier pour relever des défis sociétaux tels que le changement climatique.
Loi néerlandaise sur la recherche et le développement (WBSO)
La WBSO (loi néerlandaise sur la recherche et le développement) est un régime destiné à encourager l’innovation technologique en offrant des avantages fiscaux pour les dépenses de recherche et de développement. Il prévoit un allègement fiscal pour les coûts salariaux et les autres dépenses de R&D en déduisant un pourcentage de ces coûts de l’impôt sur les salaires. Initialement, la WBSO ne couvrait que les coûts salariaux, tandis que les autres dépenses de R&D, telles que les achats d’équipement, étaient subventionnées par l’allocation de recherche et de développement (RDA).
Toutefois, depuis 2016, la WBSO et la RDA ont été fusionnées sous le nom de WBSO, les avantages fiscaux étant désormais disponibles sous la forme d’une réduction de l’impôt sur les salaires. Le montant de la remise dépend du total des coûts admissibles et s’applique à différents types de projets de R&D, notamment la recherche technico-scientifique, le développement de produits et le développement de nouveaux logiciels. Les travaux spécifiques de R&D dans le domaine de la pharmacie peuvent également bénéficier de la WBSO. Le taux de remboursement est de 32 % pour les premiers 350 000 euros et de 16 % au-delà, les créateurs d’entreprise bénéficiant d’un remboursement de 40 % sur les premiers 350 000 euros. Les demandes de remboursement doivent être introduites en ligne, avec des délais variables selon le type d’entreprise.
Boîte à innovations
Aux Pays-Bas, les entreprises qui s’engagent dans des activités de R&D admissibles peuvent bénéficier d’un taux d’imposition effectif sur les sociétés réduit à 9 % dans le cadre du régime de l’Innovation Box. Cette mesure incitative vise à stimuler la recherche et le développement innovants.
Pour en bénéficier, les entreprises doivent remplir certaines conditions. Pour les petits contribuables, une déclaration de R&D suffit pour entrer dans la case “Innovation”, qui peut inclure la propriété intellectuelle non protégée. Les contribuables plus importants ont besoin à la fois d’une déclaration de R&D et d’un “ticket légal”, qui peut être un brevet, un enregistrement de logiciel ou une reconnaissance légale similaire.
Les petits contribuables sont définis comme ceux dont les bénéfices bruts provenant de tous les actifs incorporels sont inférieurs à 37,5 millions d’euros sur cinq exercices fiscaux et dont le chiffre d’affaires net n’excède pas 250 millions d’euros. Les bénéfices tirés de l’innovation ou de la technologie sont éligibles à l’Innovation Box s’ils dépassent le coût total de production de ces actifs, appelé seuil de l’Innovation Box. Ce seuil inclut les coûts de fabrication mais exclut les coûts de recherche fondamentale.
Les avantages qui peuvent être attribués à l’Innovation Box comprennent les redevances, les bénéfices des ventes ou une partie des recettes d’un produit, mais ils peuvent être réduits si une partie de la R&D est effectuée par une partie affiliée. Le taux d’imposition effectif de 9 % ne s’applique qu’aux avantages admissibles en matière de R&D qui dépassent les coûts de production.
Les contribuables peuvent choisir chaque année de placer les actifs incorporels admissibles dans l’Innovation Box. Toutefois, les actifs en cours de développement ne sont pas éligibles. Les pertes liées à l’innovation sont déductibles au taux d’imposition normal et peuvent être compensées par des bénéfices imposables d’autres années.
Pour les petits bénéfices de R&D, une option forfaitaire permet aux contribuables d’appliquer un pourcentage fixe du bénéfice (jusqu’à 25 %, maximum 25 000 euros) à la boîte d’innovation, ce qui simplifie le processus pour les entreprises ayant des activités de R&D à petite échelle. Le montant forfaitaire s’applique à l’année de production des actifs et aux deux années suivantes.
Subventions régionales
En accord avec le Fonds européen de développement régional (FEDER), les Pays-Bas accordent des subventions régionales axées sur l’innovation, la recherche, l’agenda numérique, le soutien aux PME et la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. Ces subventions sont conçues pour répondre aux besoins et aux opportunités propres aux différentes régions du pays.
Investissements
Les incitations à l’investissement du gouvernement néerlandais couvrent un large éventail de domaines. Trois régimes notables sont la déduction pour investissement dans l’environnement (MIA), la déduction pour investissement dans l’énergie (EIA) et la déduction pour investissement à petite échelle (Kleinschaligheidsinvesteringsaftrek).
MIA (Milieu Investerings Aftrek) (Régime de déduction pour investissement dans l’environnement)
Le MIA encourage les investissements dans les équipements et les technologies respectueux de l’environnement. Il permet aux entreprises de bénéficier de déductions fiscales supplémentaires sur la base d’un pourcentage de leurs coûts d’investissement dans les technologies durables, soutenant ainsi la transition vers une économie plus verte.
EIA (Energie Investerings Aftrek) (Régime de déduction des investissements énergétiques)
Parallèlement à la MIA, l’EIA encourage les investissements dans les technologies à haut rendement énergétique et l’énergie durable. Les entreprises qui investissent dans des équipements permettant d’économiser l’énergie peuvent bénéficier de déductions fiscales, ce qui souligne l’engagement du gouvernement en faveur de la conservation de l’énergie et du développement durable.
Kleinschaligheidsinvesteringsaftrek (déduction pour petits investissements)
La déduction pour investissement à petite échelle permet aux entrepreneurs de déduire les investissements dans des biens d’équipement allant de 2 600 € à 353 973 € en 2023. Les déductions sont applicables l’année où l’investissement est réalisé, coïncidant avec l’obligation d’achat et de paiement des biens d’équipement. Si l’équipement n’est pas destiné à être utilisé au cours de l’année de l’investissement, une partie de la déduction peut être reportée à l’année suivante.
Finances
Les Pays-Bas offrent diverses incitations financières, notamment le BMKB (système de garantie de crédit pour les PME) et le GO (garantie de crédit pour les entreprises).
BMKB (Borgstelling MKB Kredieten) (Système de garantie de crédit pour les PME)
Le BMKB vise à faciliter l’octroi de crédits aux PME, en améliorant leur capacité à obtenir des prêts en fournissant des garanties gouvernementales pour une partie du montant du crédit, réduisant ainsi le risque pour les banques.
GO (Garantie Ondernemingsfinanciering) (Garantie de crédit aux entreprises)
Le GO aide les grandes entreprises à emprunter des montants importants en offrant une garantie gouvernementale sur une partie du capital, facilitant ainsi l’accès au financement.
Autres régimes financiers
En outre, le gouvernement néerlandais propose une série d’instruments financiers pour soutenir la transformation d’idées en nouveaux produits, services et processus rentables. Ces programmes s’adressent à la fois aux PME et aux grandes entreprises, facilitant ainsi l’innovation et la croissance.
Si vous souhaitez vous entretenir avec un expert sur les mesures d’incitation à l’innovation disponibles aux Pays-Bas, n’hésitez pas à nous contacter.
Actualités
Christina Tsiarta
Services de conseil en matière de développement durable, d'ESG et de changement climatique, membre du comité ESG mondial de Reston
Christina est une consultante expérimentée spécialisée dans l’ESG, le développement durable et le changement climatique. Elle a plus de 13 ans d’expérience et a travaillé avec diverses organisations, notamment des municipalités, des agences gouvernementales nationales, des directions générales de la Commission européenne et le secteur privé dans différents domaines.
Laurent Le Pajolec
Membre du conseil d'administration d'A2A Polska, membre du comité ESG de Kreston Global
Directeur général et actionnaire de sociétés de conseil avec une formation en marketing/développement des affaires et une formation financière avec une expérience directe dans plusieurs secteurs (immobilier, transport, Fintech, Legaltech, M&A, import-export, RH, restructuration). Membre du conseil d’administration d’Exco Polska.
Impact du fonds Next Generation EU (NGEU)
January 8, 2024
Le Fonds européen pour les nouvelles générations (NGEU) pourrait être la clé d’une Europe plus durable pour les petites et moyennes entreprises. Nous avons demandé à Laurent Le Pajolec d’Exco Pologne et à Christina Tsiarta de Kreston ITH à Chypre, membres de la commission ESG de Kreston Global, d’analyser certaines des récentes incitations accordées aux pays par le fonds NGEU et leur impact sur les entreprises européennes.
Le plan de relance du fonds européen pour la prochaine génération (NGEU)
Le fonds “Next Generation EU” (NGEU) est un plan de relance de 750 milliards d’euros qui vise à aider l’Union européenne à se remettre de la pandémie de COVID-19 et à construire un avenir plus durable et plus résilient. Le fonds comprend plusieurs incitations, crédits d’impôt et subventions destinés à aider les petites et moyennes entreprises (PME) à adopter des pratiques commerciales durables.
La mission du fonds Next Generation EU (NGEU)
L’un des principaux objectifs des mesures d’incitation du Fonds NGEU est de propulser l’Europe vers un statut d’émissions nettes de carbone nulles d’ici 2050, en veillant à ce que le continent n’émette pas plus de gaz à effet de serre qu’il ne peut en séquestrer. Compte tenu du coût considérable du financement en Europe, dû en partie à l’inflation, il est impératif que les entreprises aient accès à des options de financement abordables pour faciliter leur transition vers des pratiques durables et respectueuses de l’environnement, y compris les nouveaux investissements. En outre, les gouvernements doivent apporter leur soutien pour faciliter les investissements importants, en particulier dans les infrastructures énergétiques, afin de réduire les émissions en optimisant leur bouquet énergétique. L’urgence de la transformation du bouquet énergétique a été accentuée par la flambée des prix de l’énergie résultant du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Selon un rapport de Deloitte datant de juillet 2023, 62 % des entreprises européennes se sont déclarées prêtes à adopter des mécanismes semblables au NGEU face à d’éventuelles instabilités systémiques résultant de tensions géopolitiques ou de crises énergétiques et environnementales. Le même rapport indique que 54 % des personnes interrogées se montrent optimistes quant à la capacité du NGEU à orienter les économies des États membres vers une trajectoire de croissance, à améliorer leur compétitivité et à favoriser la modernisation au sein de leurs nations.
Certains investisseurs en capital-risque ont pris la décision stratégique de financer le secteur des technologies vertes. Néanmoins, le financement des start-ups, en particulier lors de leur création, reste une entreprise difficile. L’introduction de subventions spécialisées pour les entreprises en phase de démarrage constituerait un complément précieux. Compte tenu de l’importance croissante accordée à la durabilité et à l’optimisation du bouquet énergétique, il est essentiel d’encourager l’innovation pour garantir le respect des engagements de l’Union européenne en matière d’environnement.
Comme l’indique la Banque centrale européenne (BCE), le NGEU mobilise jusqu’à 807 milliards d’euros en prix courants, soit l’équivalent de 6 % du PIB de l’UE en 2020. Sur ce montant total, 581 milliards d’euros ont été demandés par les États membres de l’UE. Sur les sept programmes NGEU, le mécanisme de redressement et de résilience (RRF) représente 90 % du montant total. Environ la moitié des fonds du FRR sont mis à la disposition des États membres sous la forme de subventions non remboursables, tandis que l’autre moitié prend la forme de prêts. Des fonds supplémentaires ont également été mis à la disposition des pays les plus durement touchés par la crise pandémique, dont le PIB par habitant est plus faible et/ou dont le niveau d’endettement est relativement plus élevé.
Financement du mécanisme de récupération et de résilience (RRF)
Le financement du FRR a été mis à la disposition des États membres sous réserve de la mise en œuvre de plans nationaux de redressement et de résilience (PRR), qui définissent des investissements et des réformes concrets alignés sur les orientations de l’UE pour chaque État membre. Chaque PRR a été évalué par la Commission européenne et approuvé par le Conseil de l’UE.
Les réformes structurelles des PRR se sont concentrées sur le secteur public, les conditions-cadres pour les transitions verte et numérique, et les politiques “douces” du marché du travail. Par conséquent, par l’intermédiaire des PRR, laLes incitations financières, les crédits d’impôt et les subventions du NGEU façonnent les pratiques commerciales durables en Europe pour les nations et les entreprises de toutes tailles, y compris les PME.
Les conditions-cadres vertes/numériques, telles que les révisions écologiques des codes de construction, représentent 24 % des réformes. Les réformes du secteur public soutiennent également les transitions verte et numérique, par exemple en promouvant la gouvernance électronique. En outre, les plans de réforme ont le potentiel de réduire les inefficacités du secteur public, y compris l’utilisation des ressources (énergie, matériaux, déchets, eau, etc.) et d’améliorer les conditions-cadres pour les investissements privés dans les projets verts et numériques, avec des effets de retombée dans divers domaines.
Le graphique 1 montre la répartition des réformes du PRR dans l’UE par domaine politique.
Graphique 1 : Ventilation des réformes des PRR dans les pays de la zone euro par domaine d’action (pourcentage du total)
Source : Personnel de la BCE.
Notes : (A) Pensions ; (B) Législation sur la protection de l’emploi, cadre pour les contrats de travail ; (C) Cadres d’insolvabilité. La classification est basée sur une évaluation des services de la BCE. Elle a été appliquée au niveau des étapes et des objectifs individuels.
Après l’affaire COVID, les entreprises européennes découplent leurs chaînes d’approvisionnement de la Chine et cherchent une alternative plus proche de chez elles. Par ailleurs, la législation européenne imposant l’établissement de rapports ESG, les grandes entreprises sont à la recherche d’un bon bilan écologique.
Ces dernières années, de nombreuses entreprises ont choisi de délocaliser leur production en Europe centrale et orientale en raison de l’augmentation des coûts d’exploitation dans le reste de l’Europe. Cette délocalisation de proximité présente de nombreux avantages, tels qu’un vivier de talents qualifiés, maîtrisant de mieux en mieux l’anglais, un marché du travail en pleine expansion, ce qui signifie que les entreprises ne sont pas confrontées à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée, un coût de la vie moins élevé, y compris les coûts d’exploitation, d’énergie et de main-d’œuvre, tandis que ces régions peuvent s’enorgueillir de lois strictes en matière de protection de la vie privée et de sécurité des données pour les entreprises qui s’y installent.
Transition énergétique verte
De nombreux pays d’Europe centrale et orientale sont actuellement en pleine transition énergétique, alors qu’une part importante de leur production d’énergie dépend encore des combustibles fossiles.
Selon la Direction de l’environnement de l’OCDE, lors de la neuvième conférence ministérielle “Environnement pour l’Europe” en octobre 2022, il a été constaté que même si tous les pays d’Europe de l’Est, du Caucase et d’Asie centrale (EOCAC) ont adopté l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Accord de Paris et les ont traduits en stratégies et politiques nationales, le rythme de progression vers une économie verte n’a pas été assez rapide. Les émissions de CO2 et la productivité énergétique de la région sont nettement inférieures aux moyennes de l’UE. L’exposition de la population aux particules fines (PM2,5) reste élevée, avec des décès prématurés associés dus à la pollution par les PM2,5. L’absence de progrès est souvent due à l’instabilité politique ou aux conflits en cours, qui étouffent les réformes et la mise en œuvre des politiques. Cette délocalisation des entreprises pourrait donc avoir une incidence sur le paysage ESG dans l’ensemble de l’UE.
Certains pays d’Europe de l’Est, comme la Pologne, qui dépendent actuellement d’un mélange d’énergie charbon-gaz, sont activement engagés dans des efforts de transition écologique, y compris le développement de projets solaires, hydroélectriques, de biogaz et d’éoliennes en mer. En outre, des projets de construction de centrales nucléaires sont en cours pour mieux gérer les ressources énergétiques.
Les obstacles à la réalisation d’une transition écologique comprennent une infrastructure énergétique obsolète et des défis liés à l’obtention d’accords énergétiques et de quotas pour les projets d’énergie renouvelable, ce qui signifie que des fonds tels que le NGEU sont essentiels pour créer l’infrastructure nécessaire au changement. Le mix énergétique de la région est caractérisé par un retard dans la transition écologique. Vous pouvez consulter le mix énergétique actuel ici :
Cependant, la guerre de la Russie en Ukraine fournit une raison supplémentaire d’accélérer la transition vers une économie verte et nette zéro dans ces régions, ce qui pourrait bénéficier à toutes les entreprises qui s’y installent. En raison des prix élevés et imprévisibles et des problèmes d’approvisionnement, les pays envisagent de passer de la dépendance à l’égard des combustibles fossiles de la Russie aux énergies renouvelables. Cela se traduira par des incitations pour les entreprises à investir dans l’efficacité opérationnelle et dans l’approvisionnement et la production d’énergie renouvelable. La transition vers l’économie verte nécessite une plus grande coopération entre les différents secteurs et parties prenantes, ainsi qu’entre les différents niveaux de gouvernance.
Les entreprises bénéficieront de meilleures relations avec toutes les parties prenantes et d’une plus grande transparence, ce qui pourrait avoir un impact positif sur la valeur de leur marque. En outre, les pays de l’EOCAC améliorent la législation et les instruments politiques qui incitent suffisamment les entreprises à se conformer à la législation environnementale, voire à aller au-delà. Une partie du financement de cette transition proviendra de fonds publics et le reste, du secteur privé, national et international. Les entreprises auront la possibilité d’utiliser ces incitations pour passer à des pratiques d’exploitation plus durables et pour renforcer leur résilience à long terme. Toutes ces actions ont un impact positif sur le paysage ESG en Europe.
La main-d’œuvre bon marché : dilemme éthique ou nécessité commerciale ?
Les pays de l’Union européenne (UE) sont confrontés au vieillissement de leur population et à un important passage de l’industrialisation à une économie de services en Europe occidentale, qui a déjà entraîné une hausse notable de l’inflation salariale.
Traditionnellement, l’Europe de l’Est, dont les coûts variables sont moins élevés, est beaucoup plus compétitive, mais avec les pénuries de main-d’œuvre, en particulier dans les industries émergentes, et les codes du travail stricts, les salaires ont commencé à augmenter. Un exemple illustratif est l’augmentation substantielle du salaire minimum en Pologne, qui est passé de 500 euros en 2017 à environ 1 000 euros à partir du 1er janvier 2024.
Efficacité des ressources
Dans le contexte de la taxonomie de l’UE, qui est indispensable pour faire progresser la transition écologique et s’aligner sur les engagements de l’UE en matière de climat, les principaux facteurs déterminants d’un processus de délocalisation réussie sont la composition du bouquet énergétique et l’accent mis sur l’efficacité des ressources. Cette approche est essentielle pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 et faire en sorte que la population locale bénéficie de ces initiatives.
Dans une certaine mesure, les coûts de main-d’œuvre moins élevés sont le résultat d’une activité commerciale dans un pays où le coût de la vie et les coûts d’exploitation sont moins élevés. Bien que cela puisse également être le résultat d’une législation laxiste, cela ne semble pas être le cas en Europe centrale et orientale.
Objectifs ESG nationaux pour l’Europe de l’Est
Selon l’OCDE et le groupe d’action verte, de nombreux pays d’Europe orientale, du Caucase et d’Asie centrale (EOCAC) ont fixé et actualisé des objectifs nationaux pour guider leur transition vers une économie verte, notamment en matière de protection de l’environnement, de changement climatique et de gestion des ressources naturelles.
Tous les pays de l’EOCAC ont adopté leurs objectifs nationaux d’action climatique par le biais de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN). Des progrès ont été accomplis dans l’élaboration de cadres politiques environnementaux au niveau national dans la région, accompagnés de la création de plusieurs mécanismes de coordination interministérielle.
En outre, les ministères et agences de l’environnement de certains pays de l’EOCAC ont vu leurs attributions et responsabilités renforcées. Les pays de l’EOCAC ont intégré des mesures de relance verte dans leur réponse à la pandémie de COVID-19 et dans leurs plans de relance plus généraux. Enfin, si les marchés de capitaux des pays de l’EOCAC ne contribuent pas encore de manière significative au financement des investissements verts, les obligations vertes sont également en train de devenir une classe d’actifs à part entière. Conformément à ces réformes politiques, plusieurs indicateurs ont montré des signes de progrès dans la productivité des ressources et la qualité de l’environnement dans la région de l’EOCAC.
Bénéfice mutuel
Ainsi, bien que des améliorations significatives soient encore nécessaires, les coûts de main-d’œuvre moins élevés ne semblent pas être le résultat d’une législation laxiste ou de pratiques d’exploitation contraires à l’éthique. Au contraire, il semble que dans les pays de l’EOCAC, les entreprises pourront bénéficier d’une main-d’œuvre moins chère tout en adoptant des pratiques de production plus écologiques et éthiques.
Expert fiscal de Kreston et directeur régional de la fiscalité au sein du groupe Kreston Global Tax, Jelle Bakker a apporté de nombreuses contributions dans le domaine de la fiscalité internationale au cours des 35 dernières années, dont 10 ans en tant que conseiller fiscal principal auprès de Global Network Bank.
Anti-Tax Avoidance Directive 3 (ATAD 3) – Comprendre la directive “Unshell” dans l’UE
La directive 3 sur la lutte contre l’évasion fiscale (ATAD 3), également appelée “directive sur les entités fictives”, est une proposition essentielle de la Commission européenne visant à lutter contre l’utilisation abusive d’entités fictives à des fins fiscales.
La législation devait entrer en vigueur le 1er janvier 2024, mais la mise en œuvre de la directive pourrait être retardée jusqu’en janvier 2026.
Il convient de noter que les entités fictives situées en dehors de l’UE, notamment en Suisse, au Royaume-Uni, à Dubaï, à Singapour et à Hong Kong, seront couvertes par l’ATAD 4.
Dans une récente interview, Jelle R Bakker, directeur du groupe fiscal régional de Kreston Global, nous éclaire sur les subtilités de l’ATAD 3.
L’énigme de la société écran
Les sociétés écrans sont depuis longtemps une source d’inquiétude, car elles servent souvent de véhicule à une planification fiscale agressive ou à l’évasion fiscale. La proposition de la Commission européenne vise à résoudre ce problème en veillant à ce que les sociétés écrans au sein de l’UE ne puissent pas bénéficier d’avantages fiscaux.
Une société écran est une société qui n’a que peu ou pas d’activité économique. L’UE estime que 75 000 entreprises, soit moins de 0,3 % du nombre total d’entreprises actives dans l’UE, relèvent de cette classification.
La directive “Unshell” : Un guide étape par étape
Étape 1 : Passerelles
Selon M. Jelle, toute entité exerçant une activité économique, considérée comme résidente fiscale et pouvant recevoir un certificat de résidence fiscale dans un État membre relève du champ d’application de la directive “Unshell”.
L’entité doit respecter trois passerelles cumulatives :
Revenu passif : Plus de 65 % des revenus des deux derniers exercices fiscaux doivent être considérés comme des “revenus pertinents” au sens de l’ATAD 3.
Activité transfrontalière : Au moins 55 % des revenus concernés doivent être gagnés ou payés par le biais de transactions transfrontalières.
Administration externalisée : L’administration des opérations quotidiennes et la prise de décision concernant les fonctions importantes ont été confiées à un tiers au cours des deux derniers exercices fiscaux.
Étape 2 : Indicateurs de substance minimale
Les entités qui respectent les passerelles sans dérogation ou exemption temporaire sont considérées comme “à risque”. Les obligations de déclaration déterminent si l’entité a une substance minimale ou nulle, automatiquement échangée avec d’autres États membres.
L’entité doit déclarer trois “indicateurs de substance minimale” cumulés dans sa déclaration fiscale annuelle :
L’entité possède ses propres locaux (ou en a l’usage exclusif) dans son État membre.
L’entité possède au moins un compte bancaire ou un compte de monnaie électronique actif dans l’UE.
L’entité a soit un directeur qualifié et autorisé, soit la majorité des employés équivalents temps plein sont des résidents fiscaux dans l’État membre de l’entité.
Étape 3 : Présomption d’absence de substance minimale
Les entités qui ne satisfont pas aux indicateurs de substance minimaux susmentionnés sont présumées être des sociétés écrans. Les preuves documentaires, y compris les activités commerciales, les activités externalisées, les directeurs ou employés résidents, les détails du compte bancaire et les preuves de l’activité du compte bancaire, doivent être fournies avec la déclaration d’impôt.
Étape 4 : Réfutation de la présomption
Une entité peut renverser cette présomption en fournissant les éléments suivants :
● des preuves supplémentaires à l’appui de la justification commerciale de l’utilisation de l’entité. ● des informations sur les employés ● des preuves concrètes de la prise de décision dans l’État membre.
La réfutation, si elle est acceptée, peut être valable pendant cinq ans si les circonstances restent inchangées.
Étape 5 : Exclusions et exemptions
Les entités suivantes sont exemptées des obligations de déclaration en vertu de la directive sur les coquilles vides :
● des entités (financières) réglementées spécifiques ● les gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs ● les entités répertoriées ● les entités dont les actionnaires et les activités opérationnelles se trouvent dans le même État membre. ● les sociétés holding avec actionnaires ● les entités mères dans le même État membre
Étape 6 : Conséquences fiscales pour les sociétés écrans
Les entités qui satisfont aux trois conditions d’accès, qui sont considérées comme ne satisfaisant pas aux indicateurs de substance minimale et qui ne sont pas en mesure de renverser la présomption d’être une société fictive, sont confrontées à plusieurs conséquences fiscales.
Il s’agit notamment du refus d’un certificat de résidence fiscale, du refus d’avantages fiscaux en vertu des conventions fiscales et des directives fiscales de l’UE, du traitement en tant qu’entité ignorée par les États membres où se trouvent les actionnaires, et de l’imposition de retenues à la source sur les paiements effectués à l’entité fictive.
Étape 7 : Échange d’informations et contrôles fiscaux
Les États membres bénéficient d’un accès automatique aux informations sur les entités fictives grâce à l’échange automatique d’informations prévu par la directive sur les entités fictives. En outre, les États membres peuvent demander des contrôles fiscaux en cas de soupçon de non-conformité.
La directive Unshell impose des sanctions en cas de non-respect, la Commission européenne proposant une sanction administrative pécuniaire d’au moins 5 % du chiffre d’affaires de l’entité au cours de l’exercice fiscal concerné.
ATAD 3 – L’approche de l’UE et les développements récents
Jelle apporte un point de vue critique sur l’approche de l’UE, déclarant que “l’UE utilise un marteau de forgeron pour casser une noix”. Avec seulement 0,3 % des entreprises entrant dans la catégorie des sociétés écrans, Jelle suggère que les règles anti-abus existantes de l’UE, y compris les concepts de substance et les diverses dispositions nationales et conventionnelles, répondent déjà aux préoccupations en matière d’évasion fiscale.
Les développements récents, y compris une proposition de compromis de la présidence espagnole du Conseil de l’UE, visent à garantir que la directive “Unshell” ne porte pas atteinte aux règles anti-abus existantes des États membres. Le 5 septembre 2023, des inquiétudes ont été soulevées lors d’une réunion du groupe de travail de l’UE sur les questions fiscales. Certains pays se sont inquiétés du fait que des entités qui ne sont pas considérées comme des sociétés écrans selon les critères de l’Unshell pourraient être jugées légitimes, échappant ainsi aux règles nationales anti-abus.
La proposition de compromis souligne que la directive “Unshell” n’introduit pas de nouvelles normes mais apporte une valeur ajoutée en identifiant les cas “manifestes” d’entités fictives par le biais d’un processus et d’une présomption fondés sur le risque.
Les entités qui ne sont pas considérées comme des entités fictives manifestes ne seront pas soumises à des obligations et à des conséquences supplémentaires en vertu de la directive sur les entités fictives. Toutefois, l’État membre dans lequel une telle entité est située conserve le droit de conclure autrement après un audit en vertu de ses règles nationales.
D’autres clarifications garantissent que l’administration d’un autre État membre pourrait considérer une telle entité comme dépourvue de substance économique suffisante en vertu des dispositions nationales, même si ce n’est pas le cas en vertu de la directive. La proposition de compromis vise à empêcher Unshell de porter atteinte aux règles nationales de lutte contre l’abus ou l’évasion fiscale.
Les États membres sont encouragés à ne pas s’interdire d’appliquer d’autres conséquences aux entités considérées comme des coquilles en vertu d’Unshell ou aux parties qui ne sont pas soumises à des conséquences en vertu d’Unshell.
La proposition suggère également des ajustements du seuil de recettes et de la valeur comptable pour les entités exclues du champ d’application de la directive. Les entités gouvernementales entièrement détenues par les gouvernements des États membres ou qui ne sont pas considérées comme des entités à haut risque sont exclues d’Unshell.
Mise à jour importante
En conclusion, la directive “Unshell” constitue un changement radical dans l’approche de l’UE en matière de lutte contre l’évasion fiscale par le biais d’entités fictives. Les entreprises doivent franchir ces étapes pour garantir la conformité et la planification fiscale stratégique dans ce paysage fiscal européen en pleine évolution.
Alors que la directive fait l’objet de nouvelles discussions et de modifications potentielles, il est essentiel pour les entreprises opérant dans l’UE de rester informées et flexibles.
Pour parler à l’un de nos experts expérimentés en fiscalité européenne, n’hésitez pas à nous contacter.
En tant qu’associé directeur de Kreston Ukraine, Sergey Atamas apporte plus de 20 ans d’expérience dans le conseil en gestion, la finance d’entreprise et la transformation des entreprises. Il dirige la stratégie commerciale, les investissements et les pratiques de conseil. L’expertise de Sergey couvre le financement de projets et de fonds propres, la stratégie informatique, la planification d’entreprise et l’analyse de la clientèle. Il possède une expérience notable dans les secteurs de l’informatique, des télécommunications, de l’industrie manufacturière, de l’énergie, des produits de consommation et de la logistique, ce qui lui a permis de contribuer de manière significative à l’évolution du paysage commercial de l’Ukraine.
La voie de la reprise économique en Ukraine
January 4, 2024
Les signes de reprise économique de l’Ukraine peuvent en surprendre plus d’un. Depuis février 2022, l’économie mondiale subit l’impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Des prix du pétrole au manque de céréales, de nombreux pays ont été confrontés à des problèmes de chaîne d’approvisionnement.
Sans surprise, c’est l’économie ukrainienne qui a ressenti l’impact le plus fort, comme l’explique un récent entretien avec Sergey Atamas de Kreston Ukraine. Atamas présente un récit de résilience et de réorientation stratégique. “Au départ, nous avons perdu environ 50 % de nos clients presque du jour au lendemain”, révèle M. Atamas, soulignant l’impact immédiat du conflit sur les entreprises ukrainiennes. Cependant, la réponse mondiale a été rapide et transformatrice. Kreston Ukraine, par exemple, a récupéré 90 % de ses revenus d’avant-guerre en l’espace d’un an et demi.
Les alliés soutiennent le redressement économique de l’Ukraine
Contrairement aux sombres prévisions d’une chute de 50 % du PIB, l’Ukraine est parvenue à un recul plus modeste de 29 % en 2022, avec des projections d’une croissance de 4,7 % en 2023. Cette surprenante résistance, note M. Atamas, est due à “une aide financière sans précédent de la part des alliés, à l’augmentation des dépenses publiques et à la libération de territoires”. Les emprunts nationaux et le soutien international ont joué un rôle crucial, les premiers dépassant les 11 milliards de dollars et les seconds atteignant 33,8 milliards de dollars en 2023.
Les entreprises ukrainiennes ont revu leurs modèles presque du jour au lendemain, explique M. Atamas,
“Pour rester à flot, les entreprises ukrainiennes ont dû reconfigurer leurs processus internes et recourir à la gestion de crise. Parmi les mesures les plus courantes, on peut citer l’adaptation des stratégies commerciales et des objectifs aux besoins actuels du marché, l’élargissement de la base de clientèle et du public cible, la pénétration des marchés internationaux et la recherche de financements/investissements ou de nouveaux partenaires”.
M. Atamas souligne également le rôle de la technologie dans les stratégies d’adaptation de l’Ukraine. Des ressources importantes sont consacrées aux technologies militaires et aux projets de sécurité. Il a même lancé récemment sa propre entreprise, “Growexa est une plateforme SaaS orientée vers le sourcing de projets à l’échelle mondiale, fournissant aux investisseurs un système de recherche détaillé et des analyses approfondies basées sur l’IA.”
Impacts spécifiques à l’industrie
Malgré l’intervention, certains secteurs ont subi le poids du conflit plus que d’autres, explique M. Atamas : “L’industrie métallurgique, pierre angulaire de l’économie ukrainienne, a vu ses exportations diminuer de 70 % en 2022. Le secteur de l’énergie, fortement ciblé depuis la fin de l’année 2022, a vu ses exportations d’électricité chuter de 90 %. L’agriculture, autre secteur clé, a subi des pertes dépassant les 40 milliards de dollars”. M. Atamas souligne la nécessité “d’adapter les stratégies commerciales et d’élargir la base de clientèle” comme tactiques de survie vitales pour les entreprises.
Investissements étrangers
Outre le défi de maintenir l’économie ukrainienne en mouvement afin de ne pas affecter négativement les citoyens qui doivent déjà faire face aux défis de la guerre, Atamas explique que les investisseurs internationaux ont interrompu leur activité, mais n’ont pas complètement cessé. “En 2022, les entrées d’investissements directs étrangers ont été 5,8 fois inférieures à celles de 2021, s’élevant à 1,1 milliard de dollars, avec une sortie de 529 millions de dollars”. En 2023, la situation s’est nettement améliorée, les entrées atteignant 2,4 milliards de dollars en six mois et les sorties ne s’élevant qu’à 19 millions de dollars.
Malgré les risques liés à la guerre, les investisseurs sont prêts à investir dans de nouveaux projets ukrainiens. L’opérateur logistique polonais Laude a transféré des actifs d’une valeur de 100 millions d’euros en Ukraine après avoir mis fin à ses activités en Russie et prévoit d’accroître ses investissements. L’entreprise allemande Pfeifer & Langen va acquérir sa sixième sucrerie en Ukraine et l’entreprise allemande Bayer investit 60 millions d’euros pour agrandir ses installations dans la région de Zhytomyr.
Les alliés se sont également montrés particulièrement favorables à l’encouragement des investissements directs étrangers, “Bpifrance Assurance Export fournira une assurance aux entreprises françaises investissant en Ukraine, couvrant jusqu’à 95% des pertes d’actifs des investisseurs ou des obligations des débiteurs. La principale condition est une participation active à la reconstruction de l’Ukraine avant la fin de la guerre totale”.
Conseils aux entreprises étrangères en Ukraine
Atamas conseille aux entités étrangères désireuses d’investir en Ukraine de tirer parti des mesures d’incitation à l’investissement du pays, notamment des aides publiques substantielles et des exonérations fiscales.
“Investir en Ukraine peut être pragmatique même en temps de guerre”, affirme-t-il. Selon lui, le processus de redressement sera soutenu par des efforts internationaux tels que le Fonds d’aide à l’Ukraine de la Commission européenne et la collaboration avec des entreprises telles que BlackRock et JPMorgan Chase pour créer une banque de reconstruction qui attirerait 400 milliards de dollars.
M. Atamas estime que le gouvernement fait également preuve de fermeté en proposant des mesures incitatives pour tenter de faire revenir les investisseurs en Ukraine, avec “une aide de l’État pouvant aller jusqu’à 30 % pour les investissements en capital, le développement des infrastructures et des exonérations de l’impôt sur le revenu des sociétés pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 ans”.
Plan décennal de redressement économique de l’Ukraine
Malgré ces premiers signes encourageants, il est clair pour Atamas que la voie de la reprise pour l’Ukraine n’en est qu’à ses débuts. “Au début de l’année 2023, la Banque mondiale a estimé les besoins de l’Ukraine en matière de reconstruction et de redressement à environ 411 milliards de dollars pour la décennie à venir. Les entreprises privées ukrainiennes et internationales devraient contribuer au développement des infrastructures et à la relance économique en Ukraine.
Le Parlement européen a soutenu l’initiative de la Commission européenne visant à créer un fonds spécial d’assistance à l’Ukraine pouvant atteindre 50 milliards d’euros. Ce fonds est destiné à fournir un soutien financier stable et prévisible à l’Ukraine de 2024 à 2027, y compris des subventions directes, des crédits, la mobilisation d’investissements privés par le biais de garanties et de financements mixtes”.
Le boom attendu
Atamas décrit le scénario le plus probable comme suit : “Combat actif avec la Russie jusqu’en 2025 avec des changements minimes sur la ligne de front. Dans ce scénario, l’économie ukrainienne continuera à se redresser au cours des deux prochaines années, avec une croissance modeste du PIB. Toutefois, les approches visant à transformer l’économie et à créer les conditions permettant aux capitaux privés étrangers de mener des projets d’investissement en Ukraine sont actuellement en cours d’élaboration. Un boom économique est attendu à partir de 2026.”
Si vous exercez déjà des activités en Ukraine ou si vous souhaitez vous développer dans la région et vous entretenir avec l’un de nos experts, n’hésitez pas à nous contacter.
Actualités
Guillermo Narvaez
Associé fiscal au bureau de Kreston à Mexico, Kreston FLS
Guillermo Narvaez est associé fiscaliste au bureau de Mexico de Kreston FLS et directeur technique fiscal, Global Tax Group, Kreston Global et membre de l’Association fiscale internationale (IFA). Guillermo est un expert fiscal en matière de fiscalité internationale, d’impôts sur les sociétés, de prix de transfert, de fusions et acquisitions, de réorganisations d’entreprises et de litiges.
Dans le domaine de la fiscalité internationale, Guillermo est spécialisé dans l’analyse et l’interprétation des traités visant à éviter la double imposition dans le cadre de transactions internationales.
Exemption de la substance économique
December 20, 2023
Les règles d’exemption relatives à la substance économique garantissent que les entreprises qui exercent des activités dans une juridiction donnée ont une présence économique réelle et mènent des activités économiques réelles, et qu’elles ne se contentent pas de créer des sociétés écrans à des fins d’évasion fiscale.
Une société étrangère contrôlée (CFC)
Une société étrangère contrôlée (SEC) est un terme utilisé en fiscalité internationale pour décrire une société contrôlée par un résident d’un autre État et soumise à certaines règles de lutte contre l’évasion fiscale. L’objectif principal des règles relatives aux CFC est d’empêcher les contribuables de transférer leurs revenus vers des juridictions à fiscalité faible ou nulle en contrôlant des sociétés étrangères.
En vertu de ces règles, certaines entreprises doivent satisfaire à des tests de substance économique, et le non-respect de ces règles peut entraîner des pénalités et des conséquences.
Finlande : Étude de cas
Une société finlandaise détenait en grande partie une société privée à responsabilité limitée (“SARL”) au Luxembourg. La SARL a été créée pour gérer les biens familiaux. L’actif du bilan est supérieur au passif de l’entreprise. L’entreprise a reçu des revenus courants de son investissement stratégique pour financer ses activités d’investissement actives.
La SARL dispose d’un bureau, d’employés et d’un équipement de bureau suffisant pour mener à bien les activités nécessaires à la gestion des actifs. Il n’y avait que quelques employés, mais ils géraient efficacement le fonctionnement de la SARL, y compris un directeur des investissements qui était responsable des investissements de l’entreprise, mais qui suivait toujours la politique d’investissement de la SARL.
Exemption de la substance économique
L’agence fiscale finlandaise, après avoir examiné le contexte de SARL, son activité d’investissement et le fait qu’elle soit située dans un État de l’EEE, a accordé une décision au propriétaire finlandais de SARL, qui ne tient pas compte de cette dernière en tant que CFC (société étrangère contrôlée) à des fins fiscales en Finlande, sur la base de l’exonération de la substance économique. L’administration fiscale a considéré la SARL comme une société d’investissement en raison de la nature de ses activités, qui présentaient en partie les caractéristiques d’une société holding. En résumé, selon l’administration fiscale, SARL était une entreprise active ayant une activité économique et ne devait donc pas être imposée en vertu du régime des CFC en vigueur en Finlande.
Courant dans l’État de résidence
D’une manière générale, les règles relatives aux CFC ont pour effet qu’un contribuable doit comptabiliser dans son État de résidence les revenus générés par une entreprise qu’il détient en totalité ou en partie et qui est située dans un autre État. Au contraire, si l’entreprise étrangère ne remplit pas les conditions pour être considérée comme une CFC, ses résultats financiers ne sont pas reconnus dans l’État de résidence du propriétaire des actions. La différence est énorme.
Dans l’affaire Finish, la décision a été accordée sur la base d’une règle locale d’exemption spécifique – l’exemption de la substance économique. Le contribuable a prouvé que la SARL avait une activité commerciale suffisante (c’est-à-dire une opération d’investissement) exercée au Luxembourg principalement avec ses propres ressources – employés, actifs et direction.
Pourquoi le contribuable finlandais a-t-il réussi à prouver que la SARL ne devait pas être considérée comme une société étrangère contrôlée ? Parce que le contribuable a fourni des actifs et d’autres éléments à la SARL pour lui donner un statut indépendant avec une opération active et, plus important encore, avec une activité commerciale réelle.
Il est plus probable d’éviter un régime de CFC lorsque l’unité d’affaires exerce effectivement une activité active et substantielle.
Si vous souhaitez discuter de vos besoins fiscaux, n’hésitez pas à nous contacter.
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Guillermo Narvaez
Associé fiscal au bureau de Kreston à Mexico, Kreston FLS
Guillermo Narvaez est associé fiscaliste au bureau de Mexico de Kreston FLS et directeur technique fiscal, Global Tax Group, Kreston Global et membre de l’Association fiscale internationale (IFA). Guillermo est un expert fiscal en matière de fiscalité internationale, d’impôts sur les sociétés, de prix de transfert, de fusions et acquisitions, de réorganisations d’entreprises et de litiges.
Dans le domaine de la fiscalité internationale, Guillermo est spécialisé dans l’analyse et l’interprétation des traités visant à éviter la double imposition dans le cadre de transactions internationales.
Nouvelles règles sur la résidence fiscale en Italie
December 19, 2023
À partir de 2024, les nouvelles règles relatives à la résidence fiscale en Italie seront modifiées. Les modifications peuvent avoir de nouvelles implications lorsque le critère d’égalité d’une CDI signée par l’Italie est censé s’appliquer.
Il appartient aux États de fixer les règles permettant de déterminer quand une personne physique doit être considérée comme résidente fiscale dans cet État. En conséquence, la législation fiscale nationale détermine qui sera assujetti à l’impôt dans une juridiction spécifique.
Conventions fiscales
Les conventions fiscales ne traitent pas de cette question, mais elles énoncent les règles permettant de définir où une personne physique doit être considérée comme résidente fiscale lorsqu’elle est finalement résidente dans deux juridictions différentes en même temps. Cette réglementation est connue sous le nom de “règles de départage” et fait généralement partie de l’article sur la résidence des conventions de double imposition (CDI) afin de définir quelle juridiction a le pouvoir d’imposer une personne et, par conséquent, d’éviter la double imposition lorsque cette personne est assujettie à l’impôt dans deux États à la fois.
Domicile
L’un des changements importants apportés à la législation italienne concerne la définition du “domicile”. Le domicile est l’un des éléments clés permettant de déterminer si une personne doit être considérée comme résidente en Italie. Jusqu’à présent (2023), une personne a son domicile en Italie lorsqu’il s’agit de son principal lieu d’affaires ou d’intérêts. En conséquence, cette personne est considérée comme un résident fiscal de ce pays.
Relations familiales
Cependant, les choses changeront en 2024. Les nouvelles règles établissent que le domicile est en Italie si une personne y entretient la plupart de ses relations personnelles et familiales, et non pas ses affaires et ses intérêts. Cela signifie que la loi passera d’un critère objectif à un critère subjectif pour définir la résidence d’une personne par son domicile.
Un premier point à garder à l’esprit est qu’une personne peut être résidente en Italie à partir de 2024 sans avoir changé son mode de vie. En d’autres termes, un changement dans l’activité ou la performance d’une personne n’est pas nécessairement à l’origine de nouvelles obligations en Italie pour être considéré comme un résident de ce pays à partir de 2024, mais d’une modification juridique.
Les règles d’égalité de l’OCDE
Les critères de sélection basés sur le modèle de convention de l’OCDE (MC) fournissent une hiérarchie permettant de définir le critère à appliquer pour définir la résidence d’une personne. Ces derniers seront définis dans l’ordre suivant : là où un foyer permanent est disponible, là où se trouve le centre des intérêts vitaux, là où se trouve le domicile habituel, ou en fonction de leur citoyenneté.
Intérêts virtuels
La notion d'”intérêts vitaux” est un concept mixte composé d’éléments objectifs et subjectifs liés entre eux. Le fait de remplir l’un des éléments, c’est-à-dire de n’avoir que des liens personnels et familiaux en Italie, peut créer une résidence conformément au cadre national de l’Italie en vigueur à partir de 2024. Toutefois, si l’on applique le critère de départage d’une CDI basé sur le CM, le résultat pourrait être différent en raison de l’absence de l’un des éléments du centre d’intérêts vitaux : les relations économiques.
La question clé à résoudre est la suivante : dans ce cas, la personne physique pourrait-elle être considérée comme résidente fiscale en Italie après avoir appliqué la clause de départage d’une CDI basée sur le pays de résidence et n’avoir que des relations personnelles dans cette juridiction ? La réponse à cette question sera probablement négative.
Si vous souhaitez discuter de vos besoins fiscaux avec un expert de Kreston Global, n’hésitez pas à nous contacter.
Actualités
Guillermo Narvaez
Associé fiscal au bureau de Kreston à Mexico, Kreston FLS
Guillermo Narvaez est associé fiscaliste au bureau de Mexico de Kreston FLS et directeur technique fiscal, Global Tax Group, Kreston Global et membre de l’Association fiscale internationale (IFA). Guillermo est un expert fiscal en matière de fiscalité internationale, d’impôts sur les sociétés, de prix de transfert, de fusions et acquisitions, de réorganisations d’entreprises et de litiges.
Dans le domaine de la fiscalité internationale, Guillermo est spécialisé dans l’analyse et l’interprétation des traités visant à éviter la double imposition dans le cadre de transactions internationales.
Preuve de résidence : Preuve acceptable pour une convention de double imposition
December 18, 2023
Un certificat délivré par une autorité fiscale compétente confirmant la résidence à des fins fiscales est largement accepté comme preuve de la résidence d’un particulier. Toutefois, un récent arrêt des tribunaux espagnols jette le doute sur ce point.
Convention de double imposition
Ces certificats sont notamment utilisés lorsqu’une personne a une double résidence et doit définir dans quel État elle doit être considérée comme résidente fiscale. Pour ce faire, les conventions de double imposition (CDI) prévoient une clause de départage dans leur disposition relative à la résidence, généralement identifiée à l’article 4 des CDI. Mais avant de procéder à la rupture d’égalité, il convient de préciser que la même personne est considérée comme résidente fiscale de deux États différents et que, de toute évidence, ces États disposent d’une CDI.
Démonstration de résidence
L’administration fiscale espagnole n’a pas tenu compte d’un certificat fiscal délivré par les États-Unis au motif que “les Américains peuvent en obtenir un simplement parce qu’ils sont citoyens américains”. En conséquence, la position de l’autorité était que l’individu n’avait pas démontré sa double résidence fiscale dans les deux pays, les États-Unis et l’Espagne, et qu’il n’était donc pas nécessaire d’appliquer la clause de départage de la CDI, étant donné que la résidence fiscale de cette personne était déjà définie.
Résultat du Tribunal
Le plus haut tribunal d’Espagne (“Tribunal Supremo”) a annulé la décision de l’autorité fiscale pour conclure qu’une autorité nationale n’a pas le pouvoir d’ignorer les effets d’un certificat fiscal délivré pour la fiscalité internationale par un autre gouvernement si ce certificat a été préparé pour être appliqué dans le cadre d’une convention de double imposition.
Fabio Mazzini est associé au Studio TDL et possède une solide expérience en matière de conseil fiscal et d’entreprise dans le cadre d’opérations multinationales. Inscrit au registre des experts-comptables du Vigevano (PV) depuis le 7 avril 2004 et commissaire aux comptes depuis le 3 mars 2008, il offre une assistance compétente en matière de fiscalité nationale et internationale. Ses domaines d’expertise comprennent les impôts directs et indirects, le contentieux fiscal, la due diligence financière et fiscale. Mazzini est compétent en matière d’évaluation d’entreprises, notamment dans le cadre de réorganisations et d’acquisitions d’entreprises. Il est auditeur et commissaire aux comptes de grandes entreprises italiennes et internationales. Parlant couramment l’anglais et l’espagnol, il se consacre à la comptabilité et aux états financiers, au contrôle de gestion, au conseil aux entreprises et aux contrats, ainsi qu’à la direction d’opérations extraordinaires.
La nouvelle loi italienne sur la délégation lance la réforme fiscale
November 16, 2023
La nouvelle loi italienne sur la délégation fiscale devrait entraîner une refonte importante du système fiscal suite à l’introduction de la loi sur la délégation, la loi n° 111, qui entrera en vigueur le 29 août 2023. La législation, publiée le 14 août au Journal officiel, définit le cadre d’une réforme fiscale globale qui doit être mise en œuvre d’ici août 2025.
La loi est structurée en cinq titres comprenant 23 articles. Il décrit les principes généraux et le calendrier de mise en œuvre, examine les différentes catégories d’impôts, notamment l’impôt sur le revenu, la TVA et l’IRAP, et aborde les impôts régionaux et locaux ainsi que les jeux de hasard.
Nouvelle loi italienne sur la délégation fiscale – Article 7
L’article 7 de la loi met l’accent sur la TVA, signalant une évolution vers un plus grand alignement sur les normes de l’Union européenne. Les principales modifications portent sur la redéfinition des assiettes TVA afin de refléter la terminologie de l’UE, notamment en ce qui concerne la classification des biens et des services. Ce remaniement devrait permettre de clarifier les définitions relatives aux contrats, aux transferts d’actions et aux accords de location.
Implications en matière de TVA
Dans le but de moderniser le système de TVA, la loi révise également les exonérations, ce qui pourrait étendre l’assujettissement à la TVA dans les secteurs de l’immobilier et de la finance. Les taux de TVA font l’objet d’un processus de rationalisation visant à les aligner sur les critères de l’UE et à alléger potentiellement la charge pesant sur les biens et services socialement essentiels. L’introduction de mécanismes de déduction plus souples constitue un changement notable dans le paysage de la TVA. L’Italie s’aligne ainsi sur les lignes directrices de l’UE en matière de TVA et offre aux entreprises une approche personnalisée des déductions, en fonction de l’utilisation des biens et des services dans les transactions imposables.
Mises à jour des douanes
La loi ne fait pas l’impasse sur les procédures douanières. L’article 11 propose un avenir numérique et rationalisé pour les douanes, en améliorant l’efficacité de la coordination, des contrôles et des aspects procéduraux. Cela comprend une réorganisation complète des processus de liquidation, d’évaluation et de recouvrement. Si la loi sur les délégations définit les grandes lignes de la réforme, son impact ne se fera pleinement sentir qu’au fur et à mesure de l’introduction de réglementations et de mesures spécifiques. À l’heure actuelle, aucune nouvelle règle de TVA n’est entrée en vigueur, mais des changements importants se profilent à l’horizon.
Efficacité fiscale
Alors que l’Italie s’engage dans cette réforme ambitieuse, les entreprises et les particuliers en attendent les implications pratiques. La réforme promet un système fiscal plus intégré et plus efficace, conforme aux normes de l’UE, mais elle s’accompagne également d’une période d’ajustement et d’adaptation.
Len dirige l’équipe TVA et apporte une grande expérience et une approche pratique pour fournir des conseils conviviaux en matière de TVA et obtenir les meilleures solutions pour ses clients.
Len aide ses clients à naviguer dans les systèmes de TVA britanniques et internationaux afin de s’assurer qu’ils savent à quoi s’attendre, qu’ils obtiennent de bons résultats et, surtout, qu’ils sont entre de bonnes mains afin qu’ils puissent se concentrer sur leurs priorités et atteindre leurs objectifs.
Au cours de ses nombreuses années d’expérience, d’abord en tant qu’inspecteur de la TVA au HMRC, puis à la tête d’équipes de TVA dans de grands cabinets comptables en Écosse et dans le Sud-Ouest, il a conseillé des clients dans la plupart des secteurs, avec des spécialités telles que l’éducation, en particulier les établissements d’enseignement supérieur, le commerce international, les transactions transfrontalières, les structures de groupe, l’immobilier, l’exonération partielle et, bien sûr, les relations avec le HMRC.
Comprendre les implications de la TVA sur l’immobilier résidentiel au Royaume-Uni
November 14, 2023
Comprendre les implications de la TVA sur l’immobilier résidentiel britannique et l’impact de la location provisoire pour les nouveaux immeubles résidentiels, y compris les stratégies de récupération de la TVA, la politique d’ajustement du HMRC et les approches alternatives, est essentiel pour les investisseurs ayant des portefeuilles au Royaume-Uni.
Récupération de la TVA sur la promotion immobilière résidentielle au Royaume-Uni
Lorsque les promoteurs immobiliers construisent ou transforment des biens immobiliers destinés à la vente, ils peuvent généralement récupérer la TVA encourue sur les coûts de développement. Cela comprend la TVA sur les achats de terrains ou de biens immobiliers et les frais juridiques et professionnels associés, qui peuvent représenter des montants importants.
Implications de la TVA sur les propriétés résidentielles britanniques effectuant des locations intérimaires
La location provisoire de ces biens, avant leur vente, peut faire passer leur statut TVA de vente détaxée à location exonérée. Ce changement peut potentiellement conduire à une récupération de la TVA auprès de l’administration fiscale et douanière (HM Revenue and Customs – HMRC).
Politique d’ajustement équitable du HMRC
En réponse aux ralentissements du marché, comme en 2008, le HMRC a introduit une politique permettant un ajustement juste et raisonnable de la TVA. Cette politique, qui vise à refléter à la fois l’utilisation exonérée temporaire et la vente prévue, peut conduire à une réduction de la récupération de la TVA ou à l’absence d’ajustement, en fonction de facteurs spécifiques tels que la période de location et la valeur de vente prévue.
Stratégies alternatives : Ventes aux sociétés du groupe
Une autre stratégie consiste à vendre de nouvelles propriétés résidentielles à une société de groupe avant de les louer. Cette approche permet de récupérer la TVA sur les coûts de développement en garantissant une première vente détaxée, bien qu’elle doive être mise en balance avec d’autres considérations commerciales, juridiques et fiscales, notamment le droit de timbre (Stamp Duty Land Tax – SDLT) et l’impôt sur les sociétés.
Si vous avez des questions sur les obligations en matière de TVA de votre portefeuille immobilier au Royaume-Uni, n’hésitez pas à contacter l’un de nos spécialistes de la fiscalité indirecte au Royaume-Uni.
Actualités
Guide pour la création d’entreprises en Serbie
October 16, 2023
Si vous envisagez de créer une entreprise en Serbie, le dernier guide rédigé par Kreston MDM en Serbie fait autorité. Le guide offre un aperçu de l’environnement commercial de la Serbie, présenté par les experts de Kreston Global dans la région.
La Serbie est un marché dynamique qui offre de nombreuses opportunités commerciales. Que vous soyez un entrepreneur ambitieux, un investisseur étranger chevronné ou une entreprise en expansion, il est essentiel de comprendre les nuances du marché serbe. “Doing Business in Serbia : A Comprehensive Guide to Tax and Accounting” (Faire des affaires en Serbie : un guide complet de la fiscalité et de la comptabilité) se veut une ressource inestimable pour naviguer dans ces complexités.
Cadre juridique et réglementaire : L’établissement d’un ancrage juridique est primordial. Découvrez les lois qui régissent les entreprises et le cadre réglementaire pour garantir la conformité.
Fiscalité en Serbie : Familiarisez-vous avec les structures fiscales, les taux et les réglementations essentielles pour optimiser vos opérations.
Réglementation en matière d’emploi et de travail : Pratiques d’embauche, droits en matière d’emploi et législation du travail.
Étiquette culturelle et commerciale : Comprendre les nuances culturelles et l’étiquette commerciale pour établir des partenariats locaux durables.
S’orienter dans le commerce international : acquérir des connaissances sur les réglementations en matière d’importation et d’exportation, les droits de douane et les meilleures pratiques.
Perspectives d’avenir et opportunités : Obtenez des informations sur les secteurs émergents, les tendances économiques et les domaines de croissance potentiels.
Conclusion
La création d’une entreprise en Serbie, bien que prometteuse, peut s’avérer complexe. Mais grâce au guide complet de Kreston MDM, le chemin devient plus clair et le voyage plus facile à gérer. Profitez de cette ressource pour assurer votre succès dans le paysage commercial en évolution de la Serbie.
Si vous souhaitez contacter directement Kreston MDM, veuillez consulter leur page de contact.
Ce guide présente une vue d’ensemble du système polonais de taxe sur la valeur ajoutée (“TVA”), en mettant l’accent sur la manière dont il affecte les entreprises étrangères qui commercent avec la Pologne. Elle est de nature générale et ne couvrira probablement pas les spécificités de votre scénario. Il doit être lu comme tel et ne doit pas être interprété comme un conseil. Pour savoir comment votre entreprise est affectée
par la TVA en Pologne, veuillez contacter un spécialiste de la TVA de Kreston Global Poland.
Ce guide présente une vue d’ensemble du système polonais de taxe sur la valeur ajoutée (“TVA”), en mettant l’accent sur la manière dont il affecte les entreprises étrangères qui commercent avec la Pologne. Elle est de nature générale et ne couvrira probablement pas les spécificités de votre scénario. Il doit être lu comme tel et ne doit pas être interprété comme un conseil. Pour savoir comment votre entreprise est affectée
par la TVA en Pologne, veuillez contacter un spécialiste de la TVA de Kreston Global Poland.
Pologne
September 11, 2023
Actualités
Letisko M.R.Štefánika – Airport Bratislava, a.s. (BTS), Slovaquie
August 21, 2023
Letisko M.R.Štefánika – Airport Bratislava, a.s. (BTS) possède et gère l’aéroport international BTS Aero de Bratislava, le plus grand des cinq aéroports de Slovaquie, qui emploie plus de 550 personnes. Face à l’augmentation de la demande de transport aérien de passagers et de fret, de nombreux aéroports sont confrontés à des problèmes de capacité en personnel et à la nécessité d’utiliser le personnel existant de manière plus efficace. BTS n’a pas dérogé à la règle et a demandé à Kreston Slovakia de revoir ses opérations et de déterminer la meilleure façon de déployer les compétences de ses employés dans plusieurs domaines.
Cela nécessiterait également la création de nouveaux contrats de travail qui devraient faire l’objet d’un accord collectif avec les différents syndicats concernés.
Eva Nemšáková, associée chez Kreston Slovakia, a codirigé l’équipe avec Július Činčala. Ils ont analysé les processus dans les départements opérationnels et ont procédé à une révision complète des plus de 550 contrats de travail. Ils ont ensuite créé une nouvelle structure de travail, en combinant les charges de travail et en réorganisant les horaires de travail, tout en proposant de nouveaux niveaux de salaire. L’ensemble du projet a également nécessité des services juridiques relatifs aux changements de personnel et des conseils juridiques sur la négociation de la convention collective avec le syndicat
“Nous avons été impressionnés par l’approche professionnelle de Kreston Slovakia et par l’expertise de l’équipe, ce qui s’est reflété dans la qualité des produits livrés, la satisfaction de nos employés à l’égard des nouveaux contrats de travail et la rapidité avec laquelle la convention collective avec les syndicats a été conclue. Nous sommes très heureux d’avoir trouvé en Kreston Slovakia un partenaire solide, en particulier dans le domaine de la représentation et du conseil juridique.
Jaroslav Víťazka, directeur financier de BTS
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GATE, Slovaquie
GATE est une marque de mode populaire basée en Slovaquie qui exploite des boutiques en ligne dans huit pays européens.
L’entreprise souhaitait automatiser les processus d’approvisionnement et de transaction dans tous ses sites de vente en ligne. Cela a nécessité un système informatique qui intègre les différentes méthodes de paiement, les structures de TVA et les dispositions relatives au paiement à la livraison dans les pays où l’entreprise opère. L’entreprise prévoit également de s’étendre à d’autres marchés, de sorte que l’automatisation de ces opérations deviendrait encore plus importante.
La direction de GATE a chargé Kreston Slovakia de réaliser les travaux, l’équipe étant dirigée par Vladimír Bartoš et Július Činčala. Le cabinet conseillait déjà GATE sur les questions fiscales, comptables et salariales et a été en mesure d’apporter son expertise en matière de technologies de l’information dans le cadre de ce projet.
L’équipe a préparé l’enregistrement du groupe TVA et les OSS TVA du groupe pour les livraisons de marchandises dans les pays de l’UE. Les spécialistes ont également automatisé les processus de mise en correspondance des passerelles de paiement pour huit pays et de paiement à la livraison des factures B2C sortantes.
Désormais, l’entreprise peut faire correspondre et suivre toutes les ventes (B2C) dans OSS, y compris les retours aux clients.
“Nous avons été époustouflés par la qualité exceptionnelle et les résultats incroyables obtenus, et nous sommes heureux que Kreston Slovakia soit notre conseiller non seulement dans le domaine de la fiscalité et de la comptabilité, mais aussi dans celui de la gestion des processus et des technologies de l’information.
Milan Glavo, directeur financier du groupe GATE,
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Ministère de la santé, Slovaquie
August 11, 2023
Le ministère slovaque de la santé couvre 105 institutions, dont des hôpitaux, des universités, des organisations régionales de santé et des instituts de traitement médical. Elle a demandé à Kreston Slovakia d’examiner et de fournir des solutions pratiques dans quatre domaines essentiels :
Architecture d’entreprise
Structure informatique et partage des données
Cybersécurité
Gestion de l’énergie
L’équipe de Kreston était dirigée par l’associé Andrej Aleksiev qui a organisé des groupes de spécialistes pour chaque discipline. Le travail d’architecture d’entreprise a porté sur la structure globale et le fonctionnement du ministère et a ensuite ciblé trois départements cruciaux. L’accent a été mis sur la création de meilleurs systèmes internes pour le partage des meilleures pratiques, l’optimisation des processus et la mise en œuvre d’un nouveau système de gestion de l’énergie. Les résultats comprennent une réduction des inefficacités, une plus grande collaboration entre les départements et une meilleure prise de décision grâce à une meilleure gouvernance des données.
L’amélioration de la manière dont les systèmes informatiques du ministère partagent les données et travaillent ensemble a impliqué l’analyse de la configuration actuelle et la mise en place d’étapes pratiques pour atteindre la norme IHE (HL7). La réussite du projet a permis d’améliorer les soins aux patients grâce à des données plus précises, des processus plus rapides et plus rationnels, tout en réduisant les erreurs de saisie. Une autre équipe s’est penchée sur la cybersécurité du ministère et a commencé par auditer chaque institution du ministère. Cette étude a révélé des vulnérabilités potentielles et a débouché sur des mesures pratiques visant à minimiser les risques, à renforcer la protection des données et sur un plan d’amélioration des cyberdéfenses.
Le quatrième domaine à traiter était la gestion de l’énergie au sein du ministère. Une analyse détaillée a permis d’identifier les possibilités d’économie d’énergie et de réaliser des économies substantielles. Les travaux ont également mis en évidence les moyens de réduire l’empreinte carbone du ministère et d’intégrer des sources d’énergie renouvelables.
L’ubomir Mihálik, chef de projet au ministère de la santé, affirme que l’ensemble du projet a transformé le ministère : “L’impact a été profond, les soins et la sécurité des patients atteignant de nouveaux sommets grâce à un meilleur accès à des données complètes et précises. “L’équipe de Kreston s’est véritablement souciée du bien-être de notre organisation et a été fière de nous aider à construire un environnement résilient et sécurisé pour le bénéfice de nos patients et des parties prenantes. Le travail avec Kreston a également permis d’améliorer considérablement la durabilité et l’efficacité énergétique de nos établissements de santé.”
Actualités
D. Med, Allemagne
August 4, 2023
D.med Healthcare est une entreprise privée de soins de santé, dont le siège se trouve à Düsseldorf, en Allemagne, et qui opère dans plus de 20 pays en tant que fournisseur de services et de produits médicaux axés sur les soins rénaux, le diabète et d’autres aspects des soins médicaux.
Notre cabinet suisse d’audit et d’assurance, Kreston a&o, dirigé par Emre Özdemir, a aidé D.med à gérer et à divulguer avec précision les informations financières dans son vaste réseau de filiales dans le monde entier.
Grâce à l’expérience de Kreston a&o dans la gestion d’un certain nombre d’organisations multinationales, Emre et son équipe ont pu garantir la précision des données financières dans l’ensemble de l’organisation. Grâce à la mise en œuvre de structures et de processus efficaces, à une collaboration étroite avec de nombreuses parties prenantes et au respect des exigences légales, cette mission complexe a été menée à bien dans les délais impartis et a jeté des bases solides pour un succès à long terme.
“J’ai eu le grand plaisir de collaborer pendant neuf ans avec M. Emre Özdemir et l’équipe d’audit de Kreston, et je suis ravi d’exprimer ma profonde gratitude pour leurs services exceptionnels. Alors que le groupe D.med Healthcare relevait les défis liés au maintien de la transparence, de la précision et de la conformité au sein de notre structure internationale unique, Kreston nous a fourni des informations inestimables qui nous ont poussés à adopter une approche proactive des contrôles internes. Leur évaluation approfondie de nos états financiers au cours des audits annuels a suscité la confiance de nos parties prenantes, tout en garantissant le respect de toutes les exigences légales et réglementaires”.
Aleksandra Uzunovska, directrice de la comptabilité, docteur en médecine
Actualités
Guide de la création d’entreprise en Italie
August 3, 2023
Kreston TDL Italy, membre du réseau international de Kreston Global, a créé un guide détaillé de 128 pages sur la création d’une entreprise en Italie. Ce guide s’adresse à tous ceux qui investissent en Italie, afin de les aider à s’orienter dans le paysage commercial italien.
Ce guide propose une analyse approfondie des différents aspects liés à l’exploitation d’une entreprise en Italie. Il commence par une introduction aux structures juridiques et d’entreprise du pays, y compris une exploration des différentes formes d’entités commerciales. Les sections suivantes traitent des procédures de création et de liquidation, des subtilités des fusions et acquisitions et des responsabilités découlant de la responsabilité pénale des entreprises.
Comprendre les impôts en Italie
Le guide de Kreston TDL met en lumière le système fiscal complexe de l’Italie. Couvrant l’impôt sur les sociétés, les revenus des entreprises, la TVA et l’impôt sur le revenu des personnes physiques, ce guide propose une exploration exhaustive des principales incitations, des mesures anti-évasion et des retenues à la source. Il présente également des connaissances approfondies sur l’enregistrement à la TVA, les déclarations, la déductibilité et les mécanismes qui sous-tendent les livraisons internationales de biens et de services.
Droit des affaires en Italie
Le guide examine également divers aspects juridiques tels que les douanes, les accises, la TVA à l’importation, les procédures comptables, les exigences en matière d’archivage et les systèmes d’audit. En outre, il offre des conseils complets sur des domaines potentiellement difficiles tels que les prix de transfert, la faillite, la réorganisation, les procédures de restructuration de la dette et les lois sur l’emploi.
Experts locaux
Ce guide vous offre de précieuses informations techniques fournies par l’équipe d’experts de Kreston TDL, afin de vous aider à prendre des décisions éclairées et à économiser du temps et de l’argent en créant correctement une entreprise en Italie.
Fondé en 1985, Studio TDL est un cabinet italien indépendant spécialisé dans la fiscalité, le conseil aux entreprises et aux travailleurs, et les services d’externalisation administrative. Avec une équipe d’experts-comptables, de commissaires aux comptes et de conseillers en droit du travail, le cabinet s’adresse aux entreprises et groupes multinationaux, en capitalisant sur ses relations de longue date avec les principaux cabinets professionnels internationaux.
La qualité des services de Studio TDL repose sur le haut niveau d’expertise de l’équipe. Ils offrent un large éventail de services dans les domaines de la fiscalité, de l’entreprise, de la comptabilité et du travail, au service d’une clientèle locale et internationale. Elle s’appuie sur les méthodologies les plus récentes et sur un vaste réseau de relations internationales.
Les professionnels du Studio TDL participent activement à des conférences et à des revues spécialisées et sont membres de commissions d’étude mises en place par les instituts professionnels compétents de Milan. Cet engagement, ainsi que leur centre d’études interne, leur permet de maintenir leurs connaissances à jour et de développer les meilleures pratiques. En tant que tels, ils peuvent apporter un soutien fiable aux opérations les plus complexes. Leur connaissance approfondie de l’environnement commercial italien fait de Studio TDL une source incontournable pour la création et l’exploitation d’entreprises en Italie.
Carmen Cojocaru est une professionnelle hautement qualifiée qui possède une vaste expérience dans les domaines de la comptabilité, de l’audit, de la fiscalité et de l’externalisation des processus d’entreprise. En outre, l’implication de Carmen au sein du comité ESG et de Kreston Global souligne son engagement à promouvoir des pratiques commerciales éthiques et à favoriser une croissance durable au sein de l’industrie.
L’EFRAG approuve l’adoption par la Commission européenne des normes européennes de reporting sur le développement durable
August 2, 2023
L’EFRAG a approuvé l’adoption par la Commission européenne des normes européennes d’information sur le développement durable (ESRS). La Commission européenne a adopté le premier ESRS, fixé au 31 juillet 2023. Cette démarche est imposée par la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) et couvre les questions environnementales, sociales et de gouvernance. L’adoption de cette directive représente une étape importante vers l’établissement de rapports pertinents et comparables sur le développement durable et l’identification des risques et opportunités financiers liés au développement durable pour les entreprises.
La Commission européenne a adopté l’ESRS à l’issue d’un processus complet qui a débuté en septembre 2020. L’EFRAG a joué un rôle important dans cette procédure, notamment en soumettant un rapport de travail préparatoire à la Commission européenne en février 2021, en lançant une consultation publique sur les exposés-sondages de l’ESRS en avril 2022 et en fournissant un avis technique à la Commission européenne sur les projets de normes finaux livrés en novembre 2022.
L’EFRAG consacre des efforts importants à l’élaboration de normes pour les petites et moyennes entreprises (PME). En outre, ils préparent activement des orientations pour encourager la mise en œuvre et l’interopérabilité de l’ESRS avec les normes de l’ISSB qui se chevauchent, en contribuant au travail conjoint avec l’ISSB et en garantissant l’interopérabilité de l’ESRS avec d’autres normes internationales pertinentes.
Le 23 août, le SRB de l’EFRAG tiendra une session publique pour recevoir une mise à jour sur le premier projet de guide de mise en œuvre et de FAQ de l’EFRAG concernant l’évaluation de la matérialité (MAIG) et la chaîne de valeur (VCIG). Les documents y afférents seront publiés au plus tard le 16 août 2023. Le SRB et le TEG de l’EFRAG SR examineront également les réponses à la consultation de la Commission européenne sur le portail “Have Your Say” concernant le projet d’ESRS, afin d’identifier les domaines prioritaires pour des orientations supplémentaires. En outre, l’EFRAG mettra bientôt en place un point d’accès unique sur son site web pour permettre aux parties prenantes de poser des questions sur l’application de l’ESRS.
Depuis sa création, l’EFRAG a pour objectif de contribuer au progrès de l’information sur le développement durable dans le monde entier, tout en évitant aux préparateurs et aux utilisateurs de l’UE d’avoir à produire plusieurs fois le même rapport. Lors de sa session publique du 23 août 2023, le SRB de l’EFRAG recevra une mise à jour sur l’interopérabilité avec d’autres initiatives normatives majeures. Le SRB reconnaît les excellents progrès réalisés en matière d’interopérabilité entre les normes ESRS adoptées par la Commission européenne et les normes ISSB publiées en juin (IFRS S 1 et S 2). En outre, le SRB recevra une mise à jour sur les efforts conjoints visant à promouvoir l’interopérabilité directe des normes climatiques de l’ESRS et de l’ISSB. L’EFRAG et la GRI ont approuvé une déclaration commune reconnaissant un niveau élevé de similitude et la possibilité pour les entités déclarantes de l’ESRS de faire rapport sur la GRI, qui sera également soumise au SRB de l’EFRAG.
Selon le SRB, des progrès significatifs ont été réalisés dans l’élaboration de normes pour les PME (à la fois pour les PME répertoriées (LSME) et pour une utilisation volontaire (VSME)). L’avancement des normes sectorielles est en cours, mais la Commission européenne fournira des informations actualisées sur le calendrier à l’automne.
Pour en savoir plus sur vos obligations en matière de rapports ESG, consultez nos pages consacrées au développement durable.
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